Nïmes - Rencontre autour de d’Elisabeth Dmitrieff et Victoire Tinayre, deux combattantes de la Commune de Paris.

tel quel nimes fevrier 2023 reportée
Catégorie
Conférence
Date
11/02/2023 14:30

Reportée à une date ultérieure, les organisateurs seront à la manif. intersyndicale !

Samedi 11 février 14 h30

TelQuel théâtre

rue Edmond Carrière Nimes

Rencontre autour de d’Elisabeth Dmitrieff et Victoire Tinayre, deux combattantes de la Commune de Paris.

Sylvie Braibant, co-présidente nationale des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871  nous parlera d’Elisabeth Dmitrieff et Catherine Colas de son arrière grand-tante Victoire Tinayre.
 
Elisabeth Dmitrieff aristocrate russe, munie d’une solide éducation, elle pratique aisément l’anglais, le français et l’allemand en plus du russe. Acquise aux idées révolutionnaires dans les milieux libéraux et progressistes russes, elle y rencontre Dostoïevski et les sœurs Anna et Sophie Krukovskaja, elles aussi aristocrates russes et communardes. Après un mariage à 17 ans avec un colonel, ce qui lui permet de voyager librement, elle se rend à Genève, où elle rencontre les militants de l’Internationale exilés, dialogue à Londres avec Marx (elle a vingt ans) qui l’envoie comme sa correspondante à Paris au début de la Commune. Créatrice du Comité des femmes pour la défense de Paris et le soin aux blessés elle participe activement à la Commune. Sa jeunesse, sa beauté, ses tenues toujours élégantes, ses deux révolvers à la ceinture attirent le regard des hommes… Après la semaine sanglante elle réussit à fuir se refugie d’abord à Genève puis rentre en Russie et là, « l’amour a fait le reste »… Depuis quelques années les auteurs de BD n’ont pas manqué de s’emparer d’un personnage aussi romanesque et aussi séduisant.
 
Victoire Tinayre, née Victoire Guerrier, (tout un programme) est née dans une famille très modeste à Issoire. Elle devient institutrice ouvre une école, rapidement interdite au lendemain du coup d’Etat de 1851. Elle s’installe à Paris. Plus tard elle crée une société coopérative de consommation et la fait adhérer à l’Internationale. Pendant la Commune elle est nommée « Inspectrice générale des livres et des méthodes d’enseignement dans les écoles de filles de la Seine ». Elle réussit à échapper à la semaine sanglante se réfugie en Suisse puis en Hongrie avant de rentrer en France avec l’amnistie.
Elle reprend son activité militante et adhère à la société de l’instruction intégrale et continue ses recherches dans le domaine de la pédagogie. Sous le pseudonyme de Jean Guêtré elle publie plusieurs livres écrits en coopération avec louise Michel.
 
 

Liste des Dates (vue évènement)

  • 11/02/2023 14:30

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