Contributions à l'histoire de la Commune

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L’histoire des révoltes montre les luttes incessantes de la paysannerie consciente contre l’ordre des dominants. Au moment de la Commune de Paris, trois Français sur quatre sont des ruraux. Pourtant le rendez-vous manqué avec cette paysannerie est un fait déterminant. Des jalons historiques permettent de faire cette histoire, par une approche rigoureuse à même d’appréhender sa réalité.
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Après les élections du 26 mars 1871 les élus de la Commune de Paris exercèrent leur fonction de maire et, à ce titre, rédigèrent et établirent les actes d’état-civil (naissances, mariages, décès).
Après l’écrasement de la Commune, la répression féroce du gouvernement de Thiers s’exerce jusque dans les actes d’état-civil. La loi du 19 juillet 1871 annule tous les actes enregistrés sous la Commune à partir du 18 mars 1871. Ce sont les actes dits « bâtonnés » car rayés d’un trait sur le registre.

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La prérogative d’annuler, de réduire ou de modifier les peines infligées aux quelque 10 000 condamnés de la Commune de Paris a été dévolue à une commission des grâces de juillet 1871 à mars 1876, avant de redevenir un privilège exclusif du chef de l’État, selon la tradition française. Quoi qu’il en soit, pendant près d’une décennie, les mesures de « clémence » n’ont pas toujours contribué à atténuer les épreuves expiatoires qui paraissaient soumises à une rigoureuse hiérarchie.

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À partir de l’année 1852 on assiste à une véritable renaissance du mouvement ouvrier. De 1859 à 1864, on voit se multiplier les organisations ouvrières de consommation et de production sous l’influence des idées de Proudhon. Parallèlement des grèves ont lieu en 1862, 1863 et 1864 à Paris, Lyon, Marseille, dans le Pas de Calais …

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Avant la constitution en novembre 1881 d’une société au but « exclusivement humanitaire », des communards fraîchement amnistiés ont cherché, en se regroupant dès leur retour en France, à bâtir une force politique. À partir de la presse du moment et des archives de la préfecture de police (Arch. PPo), il est possible de reconstituer une histoire longtemps ignorée (1). Qui sont ces « survivants de la Commune », pour reprendre le titre de l’ouvrage du journaliste Ch. Sincholle (1885) ? Et comment expliquer l’échec politique d’un « parti de la Commune » ?

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Nous terminons cette série qui nous aura conduits de 1861 à 1870, vers la Commune. Combien de fils multiples se sont ainsi entrecroisés pour arriver à tisser le drapeau rouge qui allait flotter 72 jours sur Paris !

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Dans le bulletin n°74, 2 photos prises par Eugène Appert, celle en couverture montre Damour et page 4 celle de Carme, aucune précision sur les prénoms.
Quelques recherches plus tard ont permis d’identifier ces deux personnages.

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Publication d’une étude de Laurent Bastard, ancien directeur du Musée du Compagnonnage de Tours, sur les compagnons et la Commune. Cet article reprend le texte de la conférence qu’il a donnée lors de la visite de notre association, au cours de son voyage à Tours, le 5 octobre 2019 (La Commune n°80).
Partie 1
Le compagnonnage est un terme générique qui recouvre en réalité une grande diversité d’associations, de métiers et encore plus d’individus. C’est une institution ancienne, apparue à la fin du Moyen Âge, dans un but d’assistance mutuelle (c’est l’ancêtre des sociétés de secours mutuels), de défense des intérêts ouvriers (c’est l’ancêtre des syndicats), de perfectionnement professionnel (par le voyage ou tour de France, l’étude) et de perfectionnement moral.

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Le 28 mars 1871, la Commune est officiellement proclamée devant une foule joyeuse rassemblée sur la place de l’Hôtel-de-Ville. Pendant une brève période, la capitale se dote d’un mode de gestion inédit, par ses acteurs comme par ses choix. Jusqu’alors tenu en lisière, le peuple de Paris est désormais aux manettes.
Le texte qui suit n’entend énoncer aucune vérité officielle. Il veut simplement faire réfléchir sur une tentative qui n’a pas fini de stimuler notre intelligence et nos passions citoyennes. La Commune a voulu que la place soit enfin laissée au peuple lui-même. Qu’entendait-elle par là et comment s’y prit-elle? Qui pourrait nier que cette question n’est pas au cœur des dilemmes de notre temps?

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De même que le Paris de la Commune, sur un espace infime, présente des différences notoires entre quartiers, groupes sociaux ou élus, la province, comme exposé dans les articles de La Commune, n° 76 et 78, est marquée par des particularismes profonds, résultante de l’entièreté de son histoire. Aussi, notre regard sur trois espaces proches — Touraine, Nivernais et Berry — entend-il apporter des éléments explicatifs sur l’attitude durant la Commune au travers des formes de réaction tributaires des conditions historiques et locales.

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Nous poursuivons notre chronique qui nous conduira à 1871, en 2021
Canal de Suez, 17 novembre 1869
17 novembre 1869 : C’est L’Aigle, le yacht de l’impératrice Eugénie, qui prend la tête du cortège des navires qui vont franchir pour la première fois le canal de Suez. Ferdinand de Lesseps venait de réaliser l’œuvre dont avait rêvé, dans les années 1840, un des papes du saint-simonisme, le père Enfantin, qui voyait dans les voies de communication un moyen de la compréhension universelle et dans l’Égypte le carrefour entre l’Orient et l’Occident. Sans doute est-ce ce rêve qui poussa un Émile Digeon, déporté en Algérie en décembre 1851, puis évadé et courageux exilé républicain en Espagne, à souscrire des actions de la compagnie de Suez. Il sera celui qui proclamera la Commune de Narbonne le 24 mars 1871.

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En s’adressant à la Haute Assemblée, le 22 mai 1876, Victor Hugo, nouvellement élu sénateur de la Seine, n’ignorait pas que la Chambre des Députés, quoique majoritairement républicaine depuis son renouvellement le 8 mars, venait de rejeter cinq propositions d’amnistie. Il la demanda néanmoins « pleine et entière, sans conditions, sans restrictions ». C’est avec l’assurance que le vote de la loi « approchait » qu’il avait répondu à Louise Simbozel, dont le mari était sur le point de quitter le sol métropolitain :
Ne désespérez pas, Madame. En attendant, je ferai tous mes efforts pour empêcher ce fatal départ. Comptez sur moi.

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Une adhérente parisienne de notre association, Mme Ginette Marty, nous a confié le dossier de jugement de son arrière-grand-père, François Odend’hal (1828-1891), « inculpé de participation à l’insurrection parisienne ». Outre le relevé de deux interrogatoires, le dossier contient le jugement daté du 5 janvier 1872 et le signalement du prévenu. Il semble donc intéressant, après une mise en contexte, de restituer, en partie seulement, vu la longueur du document, les interrogatoires de ce fédéré inconnu.

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Une conférence de Laure Godineau
Laure Godineau, maître de conférences à l’Université Paris XIII, a donné une conférence intitulée « L’exil des communards », le 22 juin dernier, au musée du Petit-Palais, dans le cadre de l’exposition Les Impressionnistes à Londres.

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Nous poursuivons notre chronique qui nous conduira à 1871, en 2021…
Il faisait doux, cette soirée du 2 décembre 1868, devant l’hôtel de ville du chef-lieu de la Réunion, Saint-Denis. Plusieurs milliers de Réunionnais, blancs, indiens et noirs, sont réunis dans un rassemblement pacifique. Quelques minutes encore, et ce sera le drame.
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Nous poursuivons notre série d’articles qui va nous conduire à 1871, en 2021…
25 juillet 1867, Londres.
Ce 25 juillet 1867, Marx écrit la préface du Capital dont la première édition, allemande, sort quelques semaines après, à Hambourg. Un livre dont il n’est guère besoin de souligner l’immense postérité. On ne saurait ici même en résumer le contenu.

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Les origines
Le 13 juillet 1789, le Comité permanent des électeurs parisiens décide de mettre sur pied une garde nationale de 48 000 hommes (800 pour chacun des 60 districts) pour assurer le maintien de l'ordre dans la capitale. Sur proposition du district des Filles St. Thomas, son commandement est confié au marquis de Lafayette. Des gardes semblables s'organisent dans toutes les villes grandes ou moyennes. Le recrutement varie selon les régions mais est surtout réservé aux citoyens aisés dits citoyens actifs (électeurs payant une contribution directe égale à 3 journées de travail).

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La participation des enfants aux combats de la Commune de Paris est devenue avec le temps un objet d’étude à part entière [1] . Il est vrai que les sources existent. Il y a d’abord, aux Archives historiques de la Guerre, à Vincennes, les dossiers des conseils de guerre ainsi que les registres nominatifs des bataillons de la garde nationale et des corps francs. En outre, les communards et leurs contemporains ont apporté de très nombreux témoignages dans les récits et journaux qu’ils ont laissés.

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Août 1870-juillet 1871
Les communards ont-ils incendié « les plus beaux monuments de Paris » ? Si, dès juin 1871, les versaillais mettent l’accent sur les incendies et lancent le mythe de la « pétroleuse », c’est pour faire oublier l’hécatombe de la Semaine sanglante dont ils sont responsables.
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Il faut le constater : les vestiges de la Semaine sanglante qui subsistent de nos jours sont rares. Encore s’agit-il le plus souvent d’impacts de balles des pelotons d’exécution versaillais, ou de vestiges de monuments détruits. Les traces des combats proprement dits sont l’exception [1].

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Comité central socialiste
Deux groupes ont mené le combat de l’amnistie : le comité « bourgeois » auquel Marcel Cerf a consacré un long article [1], et le comité socialiste. Largement méconnu, ce comité, à la brève existence (1879-1881), est pourtant précurseur [2].
Tant qu’il restera un seul de nos frères dans l’exil, dans la déportation, au bagne, l’ère des protestations ne sera pas close.

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Vers midi, Brasserie Treiber

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Début juillet 1789, les États généraux convoqués par le roi Louis XVI à Versailles viennent de se transformer en Assemblée constituante pour mettre fin à la monarchie absolue et construire une société de liberté, d’égalité et de fraternité.

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55, Great Russell Street
W. E.
11.3.85Cher M. Vaillant

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17 janvier 1865, au 12, rue de Passy, Pierre-Joseph Proudhon est mourant.

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Les circonstances vont alors jouer un rôle souvent décisif et permettent de comprendre des attitudes et des priorités qui paraissent évoluer.

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La décision de créer une Association Internationale des Travailleurs (AIT), appelée plus tard Ière Internationale, est prise à Londres, le 28 septembre 1864, lors d’un congrès ouvrier européen. L’AIT se donne pour objectif d’unir les prolétaires de tous les pays dans la lutte pour leur émancipation, au-delà des divisions artificielles créées par les États.

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Paris, février 1864
Le 18 février 1864, Le Figaro annonce cette importante nouvelle : « Le cirque de l’Impératrice prépare une petite révolution. L’orchestre est transporté sur le côté droit… » ! On y lit aussi un compte rendu plein d’humour du banquet offert par les actionnaires du canal de Suez auquel assiste le prince Napoléon… Mais ce numéro ne rentrera pas dans l’histoire !

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Janvier 1863
dans une foret de varsovie
Le 14 janvier 1863, le comité central national qui réunit les sociétés secrètes favorables à l’indépendance de la Pologne (alors partagée entre Russie, Prusse et Autriche-Hongrie) décide de se réunir désormais dans les forêts avoisinantes de Varsovie pour préparer l’insurrection nationale.

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Aujourd’hui, il faut réhabiliter la Commune et les communards.

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Article de Maxime Vuillaume paru dans Le Floréal du 29 mai 1920
Aux obsèques de Fränkel, élu de la Commune par le 13e, en même temps que Léo Melliet, Duval et Chardon. Nous sommes là un groupe d’amis, Avrial, membre de la Commune du 11e. Francis Privé, de la Corderie et du Comité des vingt arrondissements. André Alavoine qui fut administrateur de l’Imprimerie nationale. Je possède, dans la collection de mes documents, le manuscrit original de l’affiche, datée du 28 février 1871, demandant à la Garde nationale, au nom du Comité central récemment formé, « d’éviter (lors de l’entrée des Prussiens) toute agression qui serait le renversement immédiat de la République ». Le manuscrit signé des membres du Comité, est tout entier de la main d’Alavoine. Il est tel qu’il a été envoyé à l’imprimerie Morris, avec le bon à tirer et les cachets de la Fédération.
On cause sous la pluie fine d’une rafale de mars.

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Depuis deux jours, les fêtes de la châtaigne ont commencé dans le gros village de Collobrières, perdu au cœur des Maures, entouré de forêts de chênes liège et de châtaigniers, de blés et de vignes. Mais le cœur n’y est pas. La principale activité du bourg, c’est la production des bouchons. 22 fabriques y emploient 400 à 500 personnes.

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En 1871, dès que Paris proclame la Commune, les délégués de l’Algérie, Alexandre Lambert, député des départements d’Algérie, Lucien Rabuel, Louis Calvinhac, déclarent,
au nom de tous leurs commettants, adhérer de la façon la plus absolue à la Commune de Paris. L’Algérie tout entière revendique les libertés communales. Opprimés pendant quarante années par la double centralisation de l’armée et de l’administration, la colonie a compris depuis longtemps que l’affranchissement complet de la Commune est le seul moyen pour elle d’arriver à la liberté et à la prospérité.
Paris, le 28 mars 1871 (Journal Officiel de la Commune de Paris)

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La situation préalable
À partir de 1865, Gustave Flourens se rendit en Crète pour y développer les idées de démocraties. Il fut le fondateur du journal L’Étoile d’Orient, que le gouvernement turc ne tarda pas à faire disparaître.

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La Bibliothèque des littératures policières (Bilipo) [1], à Paris, a présenté jusqu’au 26 février une exposition sur les bagnes coloniaux, qui évoque notamment la déportation des communards en Nouvelle-Calédonie.
La déportation est appliquée aux condamnés politiques à partir de 1848, date à partir de laquelle ils échappent à la peine capitale.

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Au congrès de la Première Internationale à la Haye, en septembre 1872, les Blanquistes se sont alliés aux Marxistes contre les fédéralistes de Bakounine.

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Parmi le premier groupe de pontons-casernes affectés au service des insurgés de la Commune on trouve aussi : l’Austerlitz, vaisseau à hélice, 1852-juillet 1872, en rade de Brest du 31 mai 1871 au 20 février 1872 et le Napoléon, vaisseau à hélice, 1850-1876, en rade de Brest du 31 mai 1871 au 28 avril 1872.
Pour dégager les prisons versaillaises surchargées, 20.000 prisonniers sont transférés sur les pontons (méthode déjà pratiquée en 1848).

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Dernièrement, un de nos fidèles adhérents nous demandait quel était l’auteur du cinquième couplet du « Temps des cerises ». Il avait écarté d’emblée Jean-Baptiste Clément dont il ne retrouvait pas le style ; et il avait raison.

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Louis Blanc (1) (1811-1882), historien et homme politique, publie, en 1841, une «brochure» de 245 pages sur «L’organisation du travail». Cette brochure aura dix éditions de 1841 à 1848 et connut un grand succès dans la classe ouvrière. D’après Louis Blanc, la concurrence est pour le peuple un système d’extermination, pour la bourgeoisie une cause d’appauvrissement et de ruine. Une réforme sociale, de type associatif, est un moyen de salut.

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Répondant à notre appel invitant tous nos Amis de province à participer activement et de toutes les façons à la réalisation de notre bulletin, un adhérent de Tours, R. Bailleul, nous a fait parvenir des documents historiques d’un grand intérêt.

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Il y a chez nous un meuble en bois précieux, d'une facture extrêmement raffinée, qui ferait saliver plus d'un antiquaire, malgré les cicatrices que lui ont laissées plusieurs déménagements et trois générations d'enfants nombreux et turbulents. En terme d'ébénisterie ce meuble réalisé vers 1880 par un maître artisan du faubourg Saint-Antoine se nomme un « chiffonnier ». Mais, dans la famille, on l'a toujours appelé le « Meuble du Forçat ».

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La police vient d’interrompre les représentations d’un nouveau théâtre qui s’était établi dans les terrains vagues de la rue de Vanves.
Il s’agit du Théâtre des Singes qui, depuis plus de huit jours, défrayait les loisirs des habitants de l’arrondissement.

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L'ultime barricade de la Commune était-elle située dans le XIe, le XIXe ou XXe arrondissement de Paris ? C'est l'une des questions que I'historien peut se poser. Mais il y en a bien d'autres que celle ci : sait-on réellement qui étaient ses défenseurs ? Les réponses que l'on peut trouver, au delà des patriotismes administratifs, construisent un mythe dont l'enjeu est la transformation d'une réalité autant sociale que politique pour « la bonne cause »

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De 1871 à 1876, les tribunaux militaires avaient prononcé 13 450 condamnations à l'encontre des communards dont 7 900 peines de travaux forcés et de déportation. Durant cette période, seules quelques voix s'étaient élevées en faveur de l'amnistie, notamment celle de Victor Hugo.

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Le 12 juillet 1880, le bulletin des lois de la République Française n° 571 publiait la loi 9953 relative à l’amnistie des individus condamnés pour avoir pris part aux événements insurrectionnels de 1870-1871 et aux événements insurrectionnels postérieurs.

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Souvent on demande comment, malgré la répression et la conspiration du silence, la mémoire de la Commune a pu s'étendre à travers toute la France. Nous donnons un exemple au travers d’un livre d'André Gaillard publié en 1978, (le siècle Trioulais, Éd. Brissaud - Poitiers) où sont relatées les aventures de Jacques Cillet et du caporal Alexandre Vien, habitants d'un village des Deux-Sèvres.

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De Lissagaray à Cladel, du témoignage au roman, nombreux sont les récits de la Semaine sanglante. La situation industrielle et commerciale de Paris en octobre 1871, rapport établi par une « fraction du Conseil municipal », illustre le caractère de classe de cette tuerie et de la répression. Il constate l’absence - tués, prisonniers ou en fuite - de la moitié des cordonniers, du tiers des tailleurs et des ébénistes, de pratiquement tous les plombiers, couvreur ou zingueurs… tanneurs... 1500 bronzeurs manquent à l’appel ; les peintres de lettres et d’enseignes ont disparu...

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La commission des barricades
Après la malheureuse sortie du 3 avril, l’armée de la Commune quelque peu démoralisée par son échec, se cantonne de plus en plus dans une stratégie purement défensive. Celle-ci a été préconisée par le général Cluseret, délégué à la Guerre, qui n’a aucune confiance dans la puissance d’attaque des Fédérés. La Commune l’a d’ailleurs incité à adopter une telle méthode puisqu’elle déclare, en blâmant l’offensive du 3 avril, qu’elle entend tenir désormais les opérations militaires sous sa direction, et ordonne à Cluseret de rester sur la défensive (1).

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En juin 1983, « Les Amis de la Commune », mandatés par les descendants du colonel de Rochebrune, remirent au Musée d'Art et d'Histoire de Saint Denis le drapeau du 143e bataillon fédéré.

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L'aide aux victimes de la répression versaillaise se présenta sous différentes formes. Parmi les proscrits se constituèrent des sociétés de secours et de sauvetage pour assurer la subsistance aux plus démunis.

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Le 1er mars 1871, l’Assemblée nationale approuvait, par 546 voix contre 107 et quelques abstentions, la cession de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine à l’empereur d’Allemagne récemment proclamé. Les députés alsaciens et lorrains avaient en vain élevé leur solennelle protestation. Elle ne devait pas même empêcher que toutes les villes d’Alsace aient leur rue Thiers, et aucune sa rue Delescluze, Amouroux, Gérardin ou Keller. La protestation contre l’annexion s’était pourtant armée dans la Commune de Paris de 1871.

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Les souffrances qu'endurèrent au cours de leur voyage les communards condamnés à la déportation ne nous étaient connues à ce jour que par quelques récits de transportés, encore ces notations sont-elles presque toutes fort brèves, les narrateurs ne s’attardant guère dans la description des tourments endurés, à l'exclusion d'Henry Bauer auquel nous ferons de larges emprunts. Deux documents ignorés, semble-t-il, des historiens de la Commune, et dont les auteurs abordant le sujet sous l'angle médical décrivent scrupuleusement les conditions d'existence imposées aux détenus durant leur transportation nous ont été récemment communiqués.

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Situation des enfants avant la Commune
Pendant le Second Empire, la condition ouvrière, à Paris comme en province, s'est terriblement aggravée. L'industrialisation naissante permet une surexploitation de l'ouvrier par la bourgeoisie qui dépasse l'imaginable, et les enfants en sont les premières victimes. Les textes de l'époque se passent de tout commentaire.
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Eléonore Reverzy, Témoigner pour Paris. Récits du Siège et de la Commune (1870-1871), Éd. Kimé, 2020. Jacques Kurkdjian, Portraits de communards....