Découvertes
Nombreux sont nos fidèles lecteurs qui ont un jour eu la surprise de découvrir un document de (ou sur) la Commune de Paris, lors de leurs fouilles dans une brocante ou dans un grenier. Les documents de ce type ne manquent finalement pas, sans doute parce qu’ils furent longtemps cachés, puis oubliés ou égarés. Ces découvertes sont toujours un moment de jubilation, que l’on a immédiatement envie de faire partager. Elles peuvent également éclairer d’un jour nouveau ou compléter le travail des historiens. Cette nouvelle rubrique est ouverte à tous ceux qui ont envie de faire partager un de leurs « petits trésors ».
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Fin mai 2023, un habitant de la Louisiane parcourt les antiquaires de La Nouvelle Orléans (USA) à la recherche de souvenirs militaires de la guerre de Sécession. Il remarque dans une boutique un chiffon rouge dans un vieux cadre. Le commerçant lui annonce qu’il s’agit d’un fanion soviétique, pris par un G.I. sur le cadavre d’un soldat russe pendant la bataille de Berlin.
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Jean Allemane, dans Mémoires d'un communard, énumère les différents instruments de torture utilisés contre les communards prisonniers au bagne de Nouvelle Calédonie :
« la crapaudine, la double boucle, les poucettes, le martinet à sept branches, ... » (p.356)
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Ce document nous est parvenu en décembre 2019 avec la cotisation d’un adhérent*. L’originalité c’est que la cotisation a été envoyée dans une enveloppe pré-timbrée émise en République démocratique allemande (RDA/DDR) à l’occasion du centenaire de la Commune en 1971. Comme cela est indiqué dans le courrier d’accompagnement, cette enveloppe a été trouvée aux puces de Berlin.
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Cette carte postale a été éditée par les Amis de L’Humanité à l’occasion de la montée au Mur du 27 mai 1945, la première depuis la Libération de Paris. L’encart, dont on notera qu’il est signé conjointement par la Fédération Socialiste de la Seine et la Région Paris-Ville du Parti communiste, souligne la filiation entre le combat des communards et la résistance antinazie :
En honorant les morts de 71, les patriotes parisiens se rappelleront comment les communards maintinrent la République, comment l’héroïsme des communards contribua à développer l’esprit de sacrifice, de lutte antihitlérienne dans notre pays, l’esprit d’union et d’action du peuple parisien qui se libéra lui-même de la vermine nazie.
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Un militant ouvrier qui s’intéresse aux archives (il a écrit un livre fort documenté sur l’originalité des Marais de Bourges) m’a donné un livret scolaire de 72 pages de 9 cm x 15 cm, qui a visiblement servi, comme en témoignent quelques taches d’encre noire.
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En faisant du tri récemment dans mes vieux dossiers, j’ai retrouvé un document dont je ne me souvenais pas en être détenteur. Il s’agit d’un numéro spécial (n° 72) de Textes et Documents pour la classe (TDC) publié à l’occasion du centenaire de la Commune, et daté — tout un symbole — du 18 mars 1971.
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Il est des legs dont on ne peut passer sous silence le nom du donateur ! Notre ami Jean Cunière est de ceux-là. Il a donné à l’association la médaille dont les photos ci-dessus vous montrent combien le Centenaire tenait à cœur aux amis de l’époque. De bronze, elle coûtait 30 Francs en 1971. Outre le nom des communards illustres, il y a la citation de Victor Hugo : « C’est ici le combat du jour et de la nuit », un dernier vers servant d’épitaphe de l’illustre écrivain.
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J’avais acquis cet insigne commémoratif il y a quelques années à l’occasion d’un Salon consacré aux objets anciens, qui s’était tenu place de la Bastille, à Paris. Selon le vendeur, il provenait d’une collection dispersée dans le cadre d’une succession, les autres objets exposés étant des insignes royalistes ou bonapartistes. Celui-ci est un passant de foulard. Les ouvriers et les artisans avaient en effet coutume, pendant une grande partie du 19e siècle, de porter un foulard par-dessus leur blouse. Ce passant a été confectionné à partir d’un morceau d’os évidé.
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Charles-Romain Capellaro (1826-1899) était déjà un sculpteur reconnu lorsqu'il s'engagea dans la Commune de Paris. Il appartint à la délégation municipale du XIe arrondissement, qui fit notamment réquisitionner et brûler la guillotine devant la mairie du XIe le 6 avril 1871.
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Découvert par Patrick Fonteneau (Saint-Pierre-des-Corps, 37), lors de la brocante annuelle 2017 à Tours.
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Cette affiche date du 3 prairial 79, c’est-à-dire du 23 mai 1871. Nous sommes en pleine Semaine sanglante, deux jours après l’entrée des troupes versaillaises dans Paris. À ce moment, les versaillais ont déjà repris les quartiers de l’ouest (VIIe, XVe, XVIe et XVIIe arrondissements) et progressent vers l’est.
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Cette carte de visite de Maxime Lisbonne permet de voir que ce dernier fut toujours très fier de son passé de communard, et même de sa déportation comme forçat en Nouvelle-Calédonie. La note manuscrite « demande à être inscrit pour la parole » permet également de deviner la permanence de son engagement militant.
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Le 21 mai 1871, toutes les musiques de la Garde nationale étaient réunies pour un « Grand Festival » sur la place de la Concorde et aux Tuileries, en faveur des veuves, des orphelins et des gardes nationaux blessés.