Charles Fernandez présidait la séance à laquelle assistaient plus de 80 amis. Jean-Louis Robert a tracé le bilan de nos actions 2014, parmi les plus importantes : l’exposition à l’Orangerie du Sénat, Les rendez-vous de l’Histoire à Blois. Ces deux manifestations nous ont permis de rencontrer un large public et de faire connaître la Commune et notre association.

Nous avons décidé que 2015, année du centenaire de la mort d’Édouard Vaillant, serait l’année Vaillant. C’est pour nous l’opportunité de porter à la connaissance d’un plus large public l’œuvre de la Commune ainsi que l’action de ce communard pour un enseignement laïque, gratuit pour les garçons et pour les filles, qui a instauré un enseignement professionnel pour les filles. Il a également promulgué un décret sur l’égalité des salaires entre les instituteurs et les institutrices.

Deux événements importants se dérouleront autour de Vaillant : une demi-journée, organisée le 18 novembre avec la FSU, à la Bourse du travail, sur Vaillant et notamment sur l’enseignement sous la Commune, et une journée d’étude qui se déroulera, le 9 décembre, à la Mairie de Paris avec le Maitron.

Nous commençons à préparer le 150e anniversaire de la Commune, date à laquelle nous voudrions que la « Commune de Paris 1871 » ait une station de métro à son nom.

Jean-Louis Robert nous a fait part de sa décision de cesser son activité de co-président après dix ans passés à cette fonction. Pour lui, bien évidemment, il ne s’agit pas de quitter l’association, il continuera ses activités diverses (conférences et autres participations). Nous avons décidé de le nommer président d’honneur. Roger Martelli a accepté la fonction et c’est avec plaisir que nous le voyons maintenant co-présider l’association au côté de Joël Ragonneau. Le secrétariat général a été renforcé par notre ami Albert Prigent. Toutes ces modifications ont été votées à l’unanimité. Nous continuons nos actions pour que vive la mémoire de la Commune et qu’elle demeure un exemple.

Nous vivons aujourd’hui une grave crise de la démocratie. Une partie du peuple ne croit plus en notre modèle démocratique défaillant et choisit l’abstention. Cette crise est porteuse de danger, replis, rejet de l’autre, le différent, l’étranger.

L’idée même de démocratie est attaquée. Mais les idéaux des communards sont une source vivante dans notre combat pour une démocratie qui retrouve le chemin du peuple, une démocratie où le peuple n’abdique jamais sa souveraineté. Bien sûr, les temps ont changé, mais il est possible d’agir dans les conditions de notre temps.

Se souvenir de ces moments de notre passé est une manière de poser des exigences pour construire ensemble une société de justice sociale !

FRANÇOISE BAZIRE

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