Assemblée générale 2013 des Amis berrichons 

Le territoire de militantisme historique s’étend sur deux départements pour les Amis berrichons de la Commune de Paris. Les kilomètres à parcourir pour se réunir sont donc importants, et les séances ne rassemblent jamais un nombre pléthorique de membres. Françoise Bazire, secrétaire nationale, a tenu à être présente (et nous sommes heureux de sa visite) le 30 mars dernier, pour l’assemblée générale, dans les locaux de la Fédération des Œuvres Laïques du Cher à Bourges. Le quotidien local Le Berry républicain en a rendu compte.

Parmi les présents, un nouvel adhérent. Le rapport d’activités du président rappela l’apport de dizaines de signatures berrichonnes pour la réhabilitation des communards, la participation et la vente de livres et brochures à différents salons( Bourges, Vierzon) ou rassemblements locaux. Pour le salon de Vierzon, l’impulseur-organisateur en fut Roger Coulon, ancien maire de Vierzon, membre de notre association. Projection du DVD La commune d’Oaxaca (Mexique), en présence de la réalisatrice Emilienne Tempels (Anderlecht) ; participation à des expositions et films dans l’Indre ; participation, le 11 novembre 2012, à un rassemblement pour la réhabilitation des mutins de 1917, à Fourchambault (58), dans la logique de nos démarches de réhabilitation ; participation du président M. Pinglaut et du viceprésident J. Annequin à diverses manifestations organisées par l’Association Nationale des Amis de la Commune.

Les projets 2013 sont nombreux. Continuer à participer au mieux aux réunions nationales (séances statutaires, journées d’études, Paris communard, banquet, fête de la Commune), projet de réunions de « café communard » à Châteauroux, exposition Edouard Vaillant à Vierzon, intervention à la radio (France Bleue Berry, Radio Résonance), recherche d’archives (Louise Michel, à St Amand-Montrond, devant 2 000 personnes, Salvador Daniel, les frères Okolovitch) …, et en août 2013 : rencontres en Brenne (36) avec les amis marseillais de la Commune, une plaque pour Gabriel Ranvier à Baugy (18) (et non à Bougy-Calvados, comme indiqué dans certaines biographies erronées).

La journée s’est achevée dans un restaurant typique des Marais de Bourges.

 

GABRIEL RANVIER AURA SA RUE À BAUGY
Gabriel Ranvier (1828-1879)
Gabriel Ranvier (1828-1879)

C’était inscrit dans les projets 2013 des Amis berrichons de la Commune que Gabriel Ranvier ait sa rue à Baugy où il est né le 8 juillet 1828. C’est désormais chose faite sur le principe. Une délégation qui comprenait le président, le secrétaire, le trésorier et son épouse a rencontré le maire de Baugy, Francis Guillemin, le 22 mai dernier. Le vendredi 31 mai, le conseil municipal de Baugy (18) a voté, à l’unanimité, le principe d’une rue Gabriel Ranvier, pour desservir de nouveaux logements.

Le dossier présenté par les Amis berrichons faisait état de la présence de Ranvier dans le dictionnaire Robert des noms propres, de la parution primordiale du livre d’Alain Dalotel, Le Christ de Belleville (malheureusement épuisé), cité sur le site Internet des « Arts Balgyciens » avec un commentaire favorable de l’ancien conseiller général du canton, M. Michel Renoux, de la brochure éditée par le Cercle Généalogique du Haut Berry ; de la plaque commémorative apposée dans la mairie du XXe ; du portrait dressé par Jules Vallès dans L’Insurgé, de la citation du Maitron, de la prise de position du syndicat de la magistrature pour la réhabilitation des communards, de la présence de plaques commémoratives de rues ou établissements scolaires pour d’autres communards en Berry et ailleurs (Louise Michel, Ferdinand Gambon, Félix Pyat, Edouard Vaillant) ; des conférences données en Berry depuis de nombreuses années sur Ranvier, communardes et communards (ajoutons-y Rossel qui tint garnison à Bourges) ; une exposition Ranvier à la bibliothèque de Baugy…

L’action courageuse, sociale, philosophique de Ranvier, pendant la Commune a été mise en avant. La reconnaissance des descendants de Gabriel Ranvier n’a pas été oubliée. Nous en reparlerons, dans quelques mois, lors de la pose de la plaque.

MICHEL PINGLAUT

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