L’assemblée 2025 du Comité local Cotentin et îles s’est tenue le 15 février à Cherbourg en compagnie de Jean-Louis Guglielmi que nous remercions d’y avoir participé.
Une dizaine d’adhérents étaient absents en raison des vacances scolaires. Nous étions néanmoins 22 participants. Après l’annonce des excusés – municipalité, IHS CGT, bibliothèque municipale - et la présentation des amis représentés : UL CGT de Cherbourg, Amis de l’Humanité, Association La sociale de Fermanville, chaque membre du bureau a fait le point sur une des activités, exposé suivi d’une discussion.
L’assemblée 2025 du Comité local Cotentin et îles s’est tenue le 15 février à Cherbourg
Maurice Aubry :
Il y a un communard né dans une commune du Nord Cotentin, Jean-Charles Nicolas Trohel qui était membre du Comité central des vingt arrondissements. La maire de la commune n’est pas opposée à la pose d’une plaque commémorative.
Nous y travaillons. Gilles Collas, trésorier, a ensuite fait le rapport financier. Quitus lui a été donné à l’unanimité des adhérents présents. Puis, Marcel Battung a rapporté sur les communards réfugiés à Jersey, 24 ont été identifiés.
« Eugène Alavoine, par exemple, exilé en décembre 1851, revenu à Paris pour participer à la Commune est inhumé au cimetière Macpela à Jersey. Nous avons pour projet d’y aller rendre hommage à ces proscrits. »
Ce travail aurait été impossible sans les renseignements précieux fournis par la conservatrice de la bibliothèque de Jersey ainsi que par l’article d’Éric Lebouteiller figurant sur le site national.
Yannick Leduc a fait part des démarches entreprises auprès de plusieurs municipalités dans le but de participer au salon du livre qu’elles organisent.
Après l’élection du nouveau bureau, composé de l’ancien bureau élargi à deux nouveaux membres, Jean-Pierre Barrois a ajouté qu’il est important de mettre en place des commissions. On a parlé de Prévert, de Rimbaud. Il faut aussi travailler sur la Fédération des artistes créée par Courbet. Outre Millet, certains autres artistes étaient certainement nés dans la Manche, qui ? Il y a deux paysans parmi nous. Nous avons la lettre d’André Léo aux travailleurs des campagnes. Peuvent–ils la faire connaître ? Il y a l’oeuvre sociale de la Commune. Capitale. Enfin, Guy de Gand, membre du nouveau bureau, a clos la réunion par une présentation du journal Le Ponton, écrit à la main par trois étudiants raflés à Paris et détenus sur le bateau-prison Ville de Nantes. Il a élargi son exposé aux 5000 communards prisonniers sur les pontons de Cherbourg, décrivant les conditions de détention. Cet exposé d’une heure fera l’objet d’une publication.
JEAN-PIERRE BARROIS
