Pour notre comité, ce qui domine, c’est avant tout l’émotion suscitée par la disparition de Jean Chatelut, « un grand Ami et un grand Monsieur », notre ami Georges Chatain lui rendant pour nous un bel hommage dans un article publié à la page précédente.
En Indre, le 10 janvier, une réunion des Ami-e-s du Berry s’est tenue à la médiathèque d’Issoudun, ville sensible à la mémoire de la Commune, afin d’actualiser les statuts ; le même jour a été officialisé l’accueil dans la cité issoldunoise, le 20 mars 2021, des « Amis de Louise » (Haute-Vienne) pour la représentation d’une fresque humaine « Communeux, communardes » : une initiative majeure autour d’un moment Commune plus large. Marie Mercier, la native issoldunoise, a été à nouveau honorée en présence de Mme Candé, adjointe à la Culture. Le 22 janvier, toujours dans la perspective du 150e anniversaire, une rencontre inédite a eu lieu à Châteauroux entre les responsables des Archives départementales de l’Indre, du Cher, de l’Indre-et-Loire, et de ceux du Berry, aux côtés de Patrick Fonteneau. Cette fructueuse réunion interdépartementale a vu un partage de projets communs : des conférences départementales, une exposition sur la Commune en avril, une présentation d’archives locales, une utilisation du fonds déposé par Patrick à Tours, un travail avec le service éducatif et les scolaires autour des destins individuels des natifs locaux.
Sans surprise, le Cher a honoré Vaillant sur sa tombe à Vierzon. Mais une originalité : c’est la première fois qu’on y célèbre, non sa mort en décembre, mais sa naissance en janvier, à l’occasion d’une année en « 0 » : 180 ans depuis le 29 janvier 1840. Dans ce cadre, le Berruyer Ferdinand Gambon étant né il y a 200 ans, le 19 mars 1820, Michel Pinglaut a évoqué, avec précision, la vie et l’œuvre du grand communard trop méconnu, et ses anecdotes les mieux choisies ont régalé l'assistance. Par une concordance des temps pertinente, notre époque ne fut nullement ignorée, encore moins épargnée, ce qui n’a pas choqué, au contraire, le public d’un lieu libertaire qui avait déjà accueilli avec satisfaction notre dernier café communard. Cette conférence fut redonnée aux archives du Cher et au restaurant La Courcilière pour un repas évoquant «l’homme à la vache». Enfin — et ce n’est pas anecdotique — nos néo-adhérents Marie-Annick et Jean-Claude Bourguignon, de retour de la journée d’accueil à Paris, nous ont régalés d’un joyeux compte rendu très apprécié.
JEAN ANNEQUIN, MICHEL PINGLAUT, JEAN-MARIE FAVIÈRE
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