Dans le supplément « sortir » de Télérama du 5 août 2009, l’article intitulé « La mémoire à même le Mur » est un hommage aux derniers fusillés de la Commune.

On peut féliciter Télérama de cet hommage aux révolutionnaires qui est aussi « un manifeste contre l’oubli de l’histoire tortueuse et torturée de Paris ».

Mais il faut, cependant, relever quelques erreurs dans cet article : Les 147 communards de la prison de Mazas n’ont pas été transférés, le 28 mai 1871, du Père Lachaise au monument de Paul Moreau-Vauthier. Ils ont été fusillés sur un tertre du cimetière formant un angle dans le mur d’enceinte.

œuvre de Paul Moreau-Vauthier : Aux victimes des Révolutions
œuvre de Paul Moreau-Vauthier : Aux victimes des Révolutions

C’est le lendemain que les cadavres furent descendus un à un du tertre pour être enterrés dans une tranchée creusée au pied de l’enceinte appelée désormais le « Mur des Fédérés ».
Comme l’écrivait notre ancien secrétaire général Jean Braire :

"Aux victimes des Révolutions" » essaie de réconcilier tous les morts de la Communs. C’est à dire 30 000 Parisiens et une centaine de Versaillais tués dans les combats.

Le Mur des Fédérés au père Lachaise vers 1900
Le Mur des Fédérés au père Lachaise vers 1900

Jamais l’association des Amis de la Commune n’a appelé à défiler devant l’œuvre de Paul Moreau-Vauthier.

 

Marcel Cerf

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