L’année 2015, l’année du centenaire, s’est terminée. Avec un bilan loin d’être négligeable, et ceux qui s’y sont investis souvent avec beaucoup d’enthousiasme et de compétence, notamment dans le pays de Vierzon et à Paris, peuvent légitimement être satisfaits. Est-ce à dire pour autant que c’est fini et qu’on met la clé sous la porte ? Au contraire, la porte étant maintenant largement ouverte, il importe de faire fructifier le vaste espace qui s’offre désormais à nous.
C’est ainsi que le week-end du 30 janvier de la nouvelle année nous vit à Bourges pour présenter notre livre sur Vaillant aux côtés des Amies et Amis de la Commune du Cher et de l’Indre où nous fîmes vaillamment stand commun, cernés de militaires qui organisaient comme d’habitude ce salon du livre d’histoire dans le cadre prestigieux de la Salle du duc Jean de Berry.
Le 7 février, nous avons proposé une conférence dans la ville où la famille Vaillant, notamment le père Michel Vaillant, était domiciliée avant la Commune parallèlement avec la capitale, à savoir Salbris. C’est là que le jeune Vaillant apprit le latin avec un prêtre, et que sa sœur aînée s’est mariée en 1852. Nous avons bénéficié à cette occasion d’un renfort appréciable, puisque la comédienne Taïra Borée a interprété, à ma demande et avec talent, plusieurs textes d’Édouard Vaillant.
ENCORE À VENIR…
Voilà donc pour la nouvelle année, au moins pour ce qui relève déjà du passé. Mais nous serons également sollicités dans le futur. Voici au moins ce qui est d’ores et déjà prévu.
A Bourges, nous avons le projet d’une exposition dans les locaux de la MGEN assortie d’une conférence sur Édouard Vaillant. Les dates restent à préciser.
Dans le cadre de l’Université populaire du Pays de Vierzon, la date est aussi à préciser pour la seconde partie de ma conférence sur « Le cinéma et la Commune » qui se tiendra, comme la première du 19 novembre 2015, à la médiathèque de Vierzon.
Le dimanche 28 février, nous serons au nord de Salbris, au salon du livre de Lamotte-Beuvron, dans le Loir-et-Cher.
Le mercredi 3 mars, j’enregistrerai à la radio web de Vierzon, à l’Auberge de la jeunesse, une émission d’une heure et demie qui sera diffusée ultérieurement en plusieurs séquences.
Le jeudi 24 mars, nous répondrons à l’invitation d’Alain Pennetier et de son association qui se consacre à l’histoire locale. Ce sera à Châteauneuf-sur-Cher.
Le dimanche 3 avril, l’association France Grande-Bretagne, en visite à Vierzon, nous a sollicités pour une conférence dans les locaux du musée de Vierzon et nous y serons.
Le mercredi 1er juin, nous interviendrons avec un complément théâtral à la médiathèque de Saint-Florent-sur-Cher.
Le dimanche 12 juin, nous retrouverons Salbris à l’occasion de son salon du livre, avec une soirée audiovisuelle sur Édouard Vaillant.
Au courant de ce même mois de juin, le Bulletin du Cercle historique du pays de Vierzon comprendra un long article que j’aurai rédigé. Sur Édouard Vaillant, bien sûr.
Enfin, à la rentrée de septembre, avec JPS Editions, nous présenterons le second volume du livre Je te parle au sujet d’Édouard Vaillant. Je rappelle que le tome I s’intitulait « La tête pensante de la Commune », et que ce tome II s’intitulera « Le grand socialiste ».
On n’a donc pas fini, à Vierzon et dans le Cher, tant s’en faut, de vaillantiser Vaillant. C’est par exemple en 1966 que le lycée de la ville fut — le premier en France — baptisé Édouard-Vaillant. On s’apprête déjà, après le centenaire de l’année passée, à fêter ce cinquantenaire dans l’année qui commence. Les élèves et leurs professeurs dévoileront par ailleurs les lauréats de leur prix littéraire inspiré par Édouard Vaillant autour du thème de la révolte, à savoir : Gouverneurs de la rosée de Jacques Roumain, La Couleur des sentiments de Kathryn Stockett, Non à l’exploitation, Louise Michel de Gérard Dhôtel, Les Insurrections singulières de Jeanne Benameur, Le Banquet des affamés de Didier Daeninckx, Le Cri du peuple de Jacques Tardi et Jean Vautrin, Les Ailes du Sphinx d’Andrea Camilleri.
EN GUISE DE BILAN
J’utiliserai en manière de bilan le texte de la plaque qui a été apposée sur la maison d’Édouard Vaillant dans sa ville natale, texte qui enserre en son cœur un portrait de l’enfant chéri du pays ainsi que les deux drapeaux qui le caractérisent, le rouge de la révolution et le tricolore de la République.
Édouard Vaillant
né à Vierzon-Ville le 29 janvier 1840
Homme politique et parlementaire français
Ingénieur des Arts et Manufactures
Docteur ès sciences et docteur en médecine
Délégué à l’Instruction publique
de la Commune de Paris en 1871
Ardent militant du progrès social et humain
Artisan avec Jules Guesde et Jean Jaurès
de l’unité politique et syndicale du mouvement ouvrier
décédé le 18 décembre 1915
inhumé au cimetière de Vierzon-Ville
JEAN ANNEQUIN