Pour fêter cet anniversaire, nous avions prévu une « déambulation musicale » avec musiciens et sono. Le lieu de rassemblement était fixé au Pont Sainte-Anne à proximité du marché. Nous avons entonné le chant communard, Le Temps des Cerises, puis nous avons ensuite défilé, en frappant sur des casseroles ou des seaux, puisque la musique avait été interdite par le préfet en début de semaine.
Par groupes de six, pour respecter les règles sanitaires, nous sommes partis en direction de la salle « Le Carré Magique » occupée par les intermittents du spectacle, en faisant un point d’arrêt en haut du marché à la place du Marchallac’h. Notre cortège prit de l’ampleur au cours du parcours. « Nous partîmes dix ; mais par un prompt renfort, nous nous vîmes quarante en arrivant au port ».
Au cours de cette commémoration, nous avons mis en évidence les nombreuses innovations sociales et sociétales portées par ce mouvement révolutionnaire, par exemple dans l’éducation avec la création d’écoles pour les filles, la reconnaissance de l’union libre, l’interdiction du travail de nuit pour les boulangers, ou la révocabilité des élus s’ils ne respectaient pas leur mandat auprès des électeurs… Nous avons aussi remémoré certaines grandes figures de cette lutte, comme la bretonne Nathalie Le Mel ou Louise Michel. Pour finir, notre ami Thierry a entonné L’Internationale en cornouaillais, et le duo Michel et Denis La Semaine sanglante.
Rendez-vous a été donné pour le 200e anniversaire !
Journée pleinement réussie malgré les mesures préfectorales.
Combien sont-ils, les exilés de la Commune, à rejoindre clandestinement la France avant les lois d’amnistie de 1879 et 1880 ? Ils semblent avoir été peu...
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