Les Amis trégorois de la Commune de Paris organisaient le jeudi 26 mai, jour de marché, un rassemblement musical au son d’un orgue de barbarie, en hommage aux victimes de la répression versaillaise en mai 1871. Nous honorions ainsi la mémoire des 20 à 30 000 communards massacrés par les troupes versaillaises d’Adolphe Thiers, du 21 au 29 mai 1871 et des 3 800 déportés en Nouvelle-Calédonie.
Nombreux sont les passants qui se sont arrêtés et ont discuté avec notre Présidente.
La presse locale, Ouest-France et Le Télégramme, était présente et fit un compte rendu sur leurs sites internet respectifs. Le Télégramme a ainsi pu écrire :
« Leur crime [des communards], avoir voulu un monde meilleur fait de liberté et de fraternité, en actes et pas seulement en paroles, avec la démocratie réelle, l’égalité entre les femmes et les hommes, la laïcité, l’école gratuite pour tous, la culture accessible à tous, etc., expliquent les organisateurs. En 1882, les déportés, de retour de Nouvelle-Calédonie, et leurs amis ont créé la Fraternelle des anciens combattants de la Commune. L’association Les Amies et les Amis de la Commune de Paris 1871 est l’héritière de cette association. »
DENIS ORJOL