En accord avec le thème choisi pour l’année 2024 : « La liberté de la presse », notre traditionnel parcours du 18 mars se déroule dans le quartier historique de la presse dans le 2ème arrondissement.

Jean-Pierre Theurier - Sur les traces de la presse pendant la Commune
Jean-Pierre Theurier - Sur les traces de la presse pendant la Commune

Après les diverses censures, il ne reste plus, à la veille du 18 mars,  qu’une trentaine de journaux, tous monarchistes ou républicains de l’ordre, sauf deux : « La Verité », proche de Gambetta et « Le Rappel », proche de Victor Hugo.

Le 18 mars 1871 libère la parole et voit fleurir une multitude de journaux, notre parcours va en saluer les principaux.

 

Rue du Coq Héron, Sylvie Pépino rend hommage à André Léo 
Rue du Coq Héron, Sylvie Pépino rend hommage à André Léo

Rue du Coq Héron, Sylvie Pépino rend hommage à André Léo, grande journaliste féministe de la Commune et à son adresse « Aux travailleurs des campagnes » qui tentait de rapprocher le monde paysan et le monde ouvrier.

 

Nathalie Girard salue Jules Vallès au 9 rue Aboukir
Nathalie Girard salue Jules Vallès au 9 rue Aboukir

Puis Nathalie Girard salue Jules Vallès au 9 rue Aboukir, là où se situait la rédaction du « Cri du peuple », un des journaux les plus lus sous la Commune. Elle nous y lit un extrait du premier numéro paru après le 18 mars 1871.

 

Dominique Pradalié,Présidente de la Fédération Internationale des Journalistes, prend la parole sur la place Ghislaine Dupont, Claude Verlon et Camille Lepage
Dominique Pradalié,Présidente de la Fédération Internationale des Journalistes, prend la parole sur la place Ghislaine Dupont, Claude Verlon et Camille Lepage

Dominique Pradalié, Présidente de la Fédération Internationale des Journalistes nous accueille place « Ghislaine Dupont – Claude Verlon- Camille Lepage » pour nous rappeler le combat des journalistes d’aujourd’hui pour la liberté de la presse.

 

Marc Ternant devant le 123 rue de Montmartre qui accueillait le siège de 4 journaux réactionnaires
Marc Ternant devant le 123 rue de Montmartre qui accueillait le siège de 4 journaux réactionnaires

Le 123 rue de Montmartre accueillait le siège de 4 journaux réactionnaires. Une occasion pour Marc Ternant de nous faire revivre les diatribes de ces derniers contre les idéaux de la Commune et d’aborder la question controversée de l’interdiction de ces journaux.

 

Marc Lagana de rappeler l’engagement de Jaurès dans « le souvenir fidèle et ému de la révolution de mars 1871 »    Marc Lagana de rappeler l’engagement de Jaurès dans « le souvenir fidèle et ému de la révolution de mars 1871 »
Marc Lagana de rappeler l’engagement de Jaurès dans « le souvenir fidèle et ému de la révolution de mars 1871 »

Notre parcours nous fait croiser le Café du Croissant où Jean Jaurès fut assassiné le 21 juillet 1914. C’est l’occasion pour Marc Lagana de rappeler l’engagement de Jaurès dans « le souvenir fidèle et ému de la révolution de mars 1871 »

 

Au 16 Rue du Croissant, Patrick Delvert nous rappelle ce que fut « Le Père Duchêne »   Au 16 Rue du Croissant, Patrick Delvert nous rappelle ce que fut « Le Père Duchêne »
Au 16 Rue du Croissant, Patrick Delvert nous rappelle ce que fut « Le Père Duchêne »

Au 16 Rue du Croissant, Patrick Delvert nous rappelle ce que fut « Le Père Duchêne », le journal le plus lu de la Commune, avec son ton très vif, très révolutionnaire et populaire. Le Père Duchène s’oppose aux interdictions et réclame « la liberté à tous, surtout à nos ennemis ». Position similaire à celui du journal d’André Léo : « La sociale », également imprimé rue du Croissant.

 

 À proximité du 14 rue des Jeûneurs, Caroline Viau nous présente l’association ouvrière de production : L’Imprimerie Nouvelle, où de nombreux journaux communards furent imprimés.
À proximité du 14 rue des Jeûneurs, Caroline Viau nous présente l’association ouvrière de production : L’Imprimerie Nouvelle, où de nombreux journaux communards furent imprimés.

A proximité du 14 rue des Jeûneurs, Caroline Viau nous présente l’association ouvrière de production : L’Imprimerie Nouvelle, où de nombreux journaux communards furent imprimés. Ce fut l’une des tentatives de démontrer « l’inutilité du patronat ».

 

La nouvelle mosaïque d'Eugène Pottier par Jérôme Gulon (alias Morèje)       Jérôme Gulon (alias Morèje) devant sa mosaïque Eugène Pottier
Jérôme Gulon (alias Morèje) devant sa mosaïque Eugène Pottier

Au 29 rue du Sentier nous retrouvons la mosaïque consacrée à Eugène Pottier posée par l’artiste Morèje en octobre 2016. Très fortement dégradée, Morèje l’a entièrement reconstruite dans la nuit précédent notre parcours. Dépêchez-vous d’aller l’admirer avant qu’elle ne soit à nouveau détruite.

 

Discours final par Françoise Bazire
Discours final par Françoise Bazire

Après un passage sur le boulevard Poissonnière nous terminons devant le 10 rue du faubourg Montmartre, qui abritait plusieurs rédactions de journaux communards, où Françoise Bazire conclut en nous rappelant ce que fut le rôle de la presse communarde dans la mobilisation populaire et l’exercice d’une véritable démocratie.

Fin de la manifestation du 18 mars 2024

Une vibrante Internationale conclut notre hommage à la presse communarde.

 

Une vidéo, réalisée par Jean-Pierre Gaché, de notre parcours est visible sur notre chaine Youtube ci-dessous

 

 

 

Jean-Pierre Theurier

Dernières publications sur le site