PÉRENNISE SON EXISTENCE ET SES ACTIVITÉS
Relancé à l’occasion du 150e anniversaire par la rencontre de deux initiatives se mettant en place à Bruxelles et à Liège, le Comité belge a réussi à mettre en place en 2021 et 2022 de denses programmes d’activités.
Cette dynamique positive va se voir pérennisée en cette fin d’année par la constitution d’une ASBL (association sans but lucratif), structure juridique sécurisant les comptes et permettant plus facilement les partenariats et les financements. Une année 2022 qui se termine par la présentation de l’exposition « Vive la Commune » du collectif Krasnyi au Mundaneum à Mons.
2023 s’annonce à nouveau être une année riche pour notre comité. Outre la poursuite de la constitution d’un listing des membres belges, notre enjeu sera de couvrir l’ensemble de la Belgique. Après Bruxelles et Liège, Mons est en bonne voie grâce à l’exposition, et Charleroi, en Wallonie, ainsi que Gand, en Flandre, pourraient accueillir des activités. À ce niveau, l’intention est d’inscrire dans le temps quelques rendez-vous réguliers. Dans l’ordre chronologique : le rassemblement du 18 mars devant la plaque, inaugurée en 2021, commémorant le meeting anarchiste de 1886 sur le thème « les 15 ans de la Commune de Paris », déclencheur d’une révolte sociale qui a marqué un tournant dans l’histoire sociale belge, avec enfin une amorce de législation sociale ; la tenue d’un stand lors du 1er mai syndical et associatif, tant à Bruxelles qu’à Liège ; l’organisation d’une délégation belge à la montée au mur des Fédérés ; la tenue d’un banquet lors de notre AG. Autour de ces quatre balises, nous avons l’ambition de continuer à présenter l’exposition « Vive la Commune », à organiser une visite du « Bruxelles de la Commune » autour des lieux fréquentés par les exilés rescapés, de programmer l’une ou l’autre conférence (encore à déterminer), mais aussi de proposer des conférences par nos membres (par exemple sur « la question du travail sous la Commune » et sur « l’héritage en Belgique de la Commune depuis 1871 »). Des partenariats devraient aussi être noués avec d’autres initiatives culturelles. Ainsi de la pièce Pour nous l’oubli, sur le rôle des femmes dans les mouvements révolutionnaires, qui parle notamment des combats de Louise Michel, à Bruxelles du 25 janvier au 12 février et qui devrait être l’occasion de faire revenir en Belgique Mathilde Larrère.
Enfin, le comité belge compte pleinement prendre sa place dans le fonctionnement de la coordination de l’Association en participant à ses réunions, au bulletin et à un maximum d’activités.
JULIEN DOHET