Le 3 décembre 2017, malgré un vent glacial, nous nous sommes réunis à plusieurs à Marseille, dans les jardins du Pharo, pour rendre hommage à Gaston Crémieux, sur les lieux où il a été fusillé sur l’ordre d’Adolphe Thiers, le 30 novembre 1871.

La prise de parole des Amies et Amis de la Commune a porté sur l’action de cet « avocat des pauvres  », comme l’avait surnommé la bourgeoisie locale qui le considérait comme un traître.
Il est vrai que cet avocat, qui ne supportait pas les injustices, et dont la fibre patriotique n’acceptait pas la reddition de la France de Napoléon III à la Prusse, a joué un rôle de leader dans les insurrections de Marseille de 1870-1871.

Plaque Gaston Crémieux
Plaque Gaston Crémieux à Marseille

Le représentant de la Libre Pensée — Gaston Crémieux était libre penseur — a fait, lui, le lien avec les 639 fusillés pour l’exemple de la guerre 14-18, dont le centenaire réveille la mémoire, et rappelé les mutineries de 1917, année qui fut aussi en Russie celle d’événements révolutionnaires dans la ligne de la Commune, même si la suite a été loin de répondre aux espoirs soulevés.

De même qu’il y a une action pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple, nous poursuivons notre action pour que la mairie fasse apposer une plaque sur une stèle, rappelant ce que fit ce grand humaniste marseillais dans l’insurrection révolutionnaire de la ville.

Nous avons noté la présence aux côtés de notre camarade Christian Pellicani, conseiller des 1er et 7e arrondissements, de Marie-Françoise Palloix conseillère des 6e et 8e arrondissements, qui a porté plusieurs fois cette revendication auprès du maire de Marseille. Deux journalistes de La Marseillaise ont fait un compte rendu.

MICHEL KADOUCH

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