Les Amis Berrichons de la Commune de Paris s’intéressent à la vie du communard Gabriel Ranvier (1). Une exposition : « Le temps de cerises, la Commune photographiée » a été présentée au Musée de la Photographie de la Communauté Française à Charleroi (2).

Gabriel Ranvier photographié à Londres. Collection particulière, publié dans l'album de l'exposition « Le temps des cerises : la Commune en photographies » présentée au Musée de la photographie de la Commune Française à Charlerois du 24 septembre 2011 au 15 janvier 2012 sous la direction de Jean Baronnet et Xavier Canonne. - Vers 1875, photographie Appert
Gabriel Ranvier photographié à Londres. Collection particulière, publié dans l'album de l'exposition « Le temps des cerises : la Commune en photographies » présentée au Musée de la photographie de la Commune Française à Charlerois du 24 septembre 2011 au 15 janvier 2012 sous la direction de Jean Baronnet et Xavier Canonne. - Vers 1875, photographie Appert

Les Berrichons n’ont pas pu se rendre en Belgique, mais ont consulté le catalogue. À la page 94, les concepteurs de l’expo présentent la reproduction d’un album photo à l’ancienne, album aux dimensions suivantes : 29,5x23x 5,5. Il comporte 121 photographies insérées dans 22 pages cartonnées. Ces photos sont chargées d’annotations manuscrites, avec nom du personnage, arrondissement parisien où il avait son activité ou sa fonction, et souvent le sort qui lui a été réservé. Cet album fait partie d’une collection particulière d’Anvers.

Photographie d’Adolphe Assi souvent attribuée à tort à Ranvier     Gabrie Ranvier (1829-1879) maire du 20e arrondissement  (source : © Musée Carnavalet – Histoire de Paris)
Photographie d’Adolphe Assi souvent attribuée à tort à Ranvier / Gabrie Ranvier (1829-1879) maire du 20e arrondissement  - La Commune N°44 détail (source : © Musée Carnavalet – Histoire de Paris)

Dans le catalogue, on retrouve, page 102, la photo d’Assi que l’on attribue souvent à tort à Gabriel Ranvier ; et page 113, Ô surprise ! une photographie de Gabriel Ranvier, avec ces mentions :

« Appert, c’est le photographe trop bien connu des portraits de Communards, XXe arrondissement, ascaped to London (sic) ».

Ce qui correspond bien à la situation de G. Ranvier. Si l’on compare cette photographie aux caricatures, on retrouve des ressemblances patentes.

Avons-nous enfin découvert un portrait de Gabriel Ranvier ?

MICHEL PINGLAUT

(1) Voir notre bulletin La Commune n°48 trimestre 4–2011

(2) Lire la note de lecture en page 31

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