Nous, les Amis berrichons, nous ne voulons pas rester les deux pieds dans le même sabot. Nous osons affirmer nos actions de réhabilitation des Communards et nous le clamons bien fort.

De passage à Bruxelles, le 8 mai dernier, mes amis comédiens m’ont invité à un après-midi de rassemblement de chorales au centre culturel de Saint-Gilles. Au programme : chants de luttes. De très bons moments, chants divers, internationaux et vient Le Temps des cerises.

La salle participe. Fin du chant. Le communeux berrichon que je suis se lève et crie : « Vive la Commune ! ». Réponses multiples et la salle entonne L’Internationale. A la fin, je rencontre une des responsables de la chorale, des liens sont noués. Nous sommes enchantés de nos sympathies communes.

Aux dernières nouvelles, un comité belge devrait voir le jour.

Lors du dernier « Festival du mot » à La Charité-sur-Loire, nous sommes spectateurs d’Insurrection poétique, de Jacques Bonnafé et de son fils Léon, le 30 mai. La langue poétique sert de dialogue avec le public : Rabelais, Queneau, Norge, Verheggen... et  Arthur Rimbaud. Jacques Bonnafé donne L’orgie parisienne ou Paris se repeuple, écrit en mai 1871. A la fin du poème, je crie : « Vive la Commune ! ». Frémissements dans la salle. A la fin du spectacle, un vieux monsieur m’aborde.

« Mon père était instituteur dans la Nièvre à Fourchambault, je garde sa collection de livres sur la Commune, dont il était admirateur ».

Contacts sont pris. Nous devons nous revoir.

De tels exemples m’incitent encore à crier :

« Vive la Commune !  »

Michel Pinglaut

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