Cette année encore, sur l’initiative cette fois de la Fédération des Associations Laïques de Roubaix, nous avons commémoré la Commune de Paris le 19 mai 2023, au pied de la Colonne des baisers (1), située sur le côté de l’Hôtel de ville de Roubaix, mais toujours « encadrée » (mal protégée) par des travaux de rénovation de cette partie de l’Hôtel de ville, avec la participation de nombreux membres de la gauche roubaisienne, du député local David Guiraud et même du sénateur socialiste Patrick Kanner.
Sont intervenus MM. Nassim Sidhoum, président de la FAL, Alain Guillemin pour les Amis de la Commune, David Guiraud, Patrick Kanner, et un responsable roubaisien des Jeunesses communistes.
La demande de mise en valeur de ce monument par la commune de Roubaix, avec la pose d’une plaque explicative remettant ce monument dans son contexte historique, et son insertion dans le circuit touristique de Roubaix a été rappelée (courriers au maire). Cette demande avait encore été renouvelée récemment au conseil municipal par Mme Christiane Fonfroide, élue PCF.
Une reproduction (non officielle) à l’image des totems touristiques roubaisiens, adaptée à la colonne a été affichée sur la palissade voisine.
Les participants ont accompagné et repris des chants de la Commune, et déposé des oeillets rouges au pied de la colonne, puis pris un verre de l’amitié.
WILLIAM LANGLOIS
membre roubaisien des « Amis de la Commune »
(1) Extrait du texte sur le totem affiché :
Exposée au salon de la Société des Artistes Français en 1906 sous le titre Rêve pour une maison du peuple, cette colonne fait un véritable éloge à la vie, ses quatre faces représentant la maternité, l’amour, la consolation, et la mort.
C’est également un hommage à deux grandes figures de la Commune de Paris. Auguste Blanqui et Louise Michel sont effectivement représentés dans un baiser d’adieu sur la face représentant la mort. Cette référence fait écho au titre de l’oeuvre et aux idéaux d’Émile Derré, son sculpteur.
Initialement, elle a été installée au Jardin du Luxembourg à Paris jusqu’en 1984. C’est l’action de René Vandirendonck, ancien maire, et de Bruno Gaudichon, actuel conservateur du musée La Piscine, qui a permis son installation à Roubaix en 1997.