LA COMMUNE DE PARIS 1871, OUVRAGE COORDONNÉ PAR MICHEL CORDILLOT
La Commune de Paris 1871, les acteurs, l'événement, les lieux, coordonné par Michel Cordillot, Ed. Tallandier, 2023
Après le monumental La Commune de Paris 1871, les acteurs, l’événement, les faits, coordonné par Michel Cordillot de 1440 pages, édité en janvier 2021, aux éditions de l ‘Atelier, une version en format de poche (12x18) est sortie en septembre 2023, aux éditions Tallandier, dans la collection Texto (748 pages).
Une note de lecture de la première édition avait été publiée dans La Commune, n°87 (1).
Cette nouvelle édition est allégée des biographies de plus de 500 communeuses et communeux. En revanche, nous trouvons 116 entrées thématiques, soient 12 de plus que dans la première édition avec pour certains thèmes, de nouveaux contributeurs.
Ainsi, on y trouve :
Entrée 22) Aux frontières de la Commune par M. Mejiaz, sur les différentes frontières qui ont existé autour de Paris insurgé.
31) Le monde de la boulangerie parisienne par E. Hudon.
37) La place accordée à l’éducation des filles par J-F. Dupeyron.
Cet auteur signe aussi à l’entrée 94) La légende tricolore, avec examen de la légalité des actes.
À l’entrée 39) Le Télégraphe : la difficile création d’un service public civil et militaire par P-H. Zaidman. Thème aussi choisi par P-H.Zaidman à l’entrée 64) Les pompiers.
52) La Commune : un vent de folie ? par V. Fau-Vincenti, du musée de Montreuil. Elle rend compte des débats des aliénistes et les effets traumatisants de la Semaine sanglante.
53) L’ivrognerie de la Commune : une légende intéressée par M. Léonard.
72) Dans le(s) Paris de la Commune par J.Lucchini, qui explique une cartographie parisienne à partir du fond Bretonnière.
87) Une médiation manquée ? Les congrès des villes républicaines (Bordeaux, Lyon, Moulins) par I. Ben Slama.
109) La mémoire de la Commune dans le mouvement socialiste jusqu’à la Grande Guerre, par G. Candar.
110) La Commune aujourd’hui par L. Bantigny.
Déjà, les entrées de la première édition permettaient de mieux connaître les aspects de l’histoire de cette période. Les apports de 2023 complètent avec opportunité de nouvelles connaissances.
MICHEL PINGLAUT
(1) La Commune de Paris 1871 : Tout sur la Commune de Paris… ou presque dans La Commune, bulletin trimestriel des Amies et Amis de la Commune de Paris-1871, n°87, 2021 trimestre 3, p. 30-31 par Francis Pian
DE LA CORRECTIONNELLE À L’ASSAUT DU CIEL
Julien Grimaud, Association internationale des travailleurs, De la correctionnelle à l’assaut du ciel, Ed. de l’Arbre bleu, 2024.
« SOYEZ RÉVOLUTIONNAIRES AVEC L’AIT »
La Commune de Paris n’est pas née du néant. Les idées qu’elle porte ont été débattues, défendues pendant la Seconde république, l’Empire autoritaire puis pseudo-libéral dans des cercles sincèrement républicains, socialistes dans toutes les subtilités du terme. Julien Grimaud dans son livre Association internationale des travailleurs, De la correctionnelle à l’assaut du ciel paru aux éditions de l’Arbre bleu, nous rappelle, documents à l’appui, l’action de cette fédération de sections, de syndicats, de chambres syndicales
ouvrières, ses initiatives et la répression dont elle fit l’objet. Il se limite à la période mai 1870 à mai 1871, dite de L’Année terrible pour reprendre la formule de Victor Hugo.
Dans sa préface, Michel Cordillot insiste sur la nécessité de relire les textes en les présentant dans leur intégralité. A quoi servit-elle, l’AIT ? Julien Grimaud affirme : Ni celle du grand timonier, ni celle de la mouche du coche. Plutôt celle d’un premier violon, qui, dans le concert de la révolution, non sans contretemps, s’emploie à donner le ton.
La démarche de son livre : Après les avoir introduits en contexte, faire la part belle aux appels, aux manifestes, aux discours, aux articles et autres proclamations que les internationaux firent paraître tout au long de cette période. A leurs débats aussi.
L’AIT défendra la conception de la Commune, organisation de base de la société parisienne (Déclaration de principes, 9 octobre 1870), des communes libres, autonomes et souveraines, une formule proudhonienne. Son programme contenu dans le texte Ce que nous voulons… , 26 novembre 1870, constituera une assise à celui de la Commune. Et toujours cette antienne Vive la République universelle, démocratique et sociale.
Dès que le 18 mars se mobilise le peuple parisien, les internationaux tiennent toute leur place dans les commissions, la Garde nationale, les services publics.
Dernier texte retenu par Julien Grimaud, celui de Jules Nostag daté du 15 mai 1871, retenons ces mots : Agissez sans retard. Soyez révolutionnaires, car seule l’énergie peut amener le triomphe. Et répudiez toute hésitation, toute faiblesse, car alors ce serait la défaite, et vous n’avez pas le droit, entendez-le bien, d’être vaincus. Ni terreur, ni faiblesse : Justice.
FRANCIS PIAN
LOUISE MICHEL EN ALGÉRIE
Clotilde Chauvin, Louise Michel en Algérie, Éditions libertaires, 2007.
Ce livre est la chronique des conférences de Louise Michel au cours d’un voyage en Kabylie avec Ernest Girault effectué du 10 octobre au 15 décembre 1904.
Louise Michel a 74 ans, malade depuis le printemps, elle a tenu singulièrement à ces conférences pour honorer la parole donnée à ses amis kabyles exilés et condamnés aux travaux forcés en Nouvelle Calédonie.
Communards et kabyles se retrouvent au bagne de Nouvelle Calédonie, qualifiés par Louise Michel de forçats de la faim. Les déportés communards côtoient et fréquentent les insurgés indigènes transportés. Louise s’intéresse aux kanak et à la culture kabyle au point d’élaborer un petit dictionnaire français-kabyle de quelques mots, publié dans son livre Légendes et chants de gestes canaques.
Elle écrit dans ses mémoires : « J’appris le kabyle et je pris cause avec les déportés algériens. Ils me racontèrent leur pays, leurs coutumes, leurs légendes. »
Il faudra attendre sept ans pour que l’administration reconnaisse l’illégalité de la situation des indigènes kabyles, qui auraient dû être amnistiés en même temps que les communards en 1880.
Le livre de Clotilde Chauvin vient lever le voile sur cette histoire et période méconnue de la fin de sa vie.
Louise Michel fait salle comble avec Ernest Girault dans toutes leurs apparitions pour des débats contradictoires rapportés dans les journaux de l’époque (La libre pensée, Le petit kabyle, L’akhbar…).
Elle va à Alger, Blida, Menerville, les Issers, Tizi Ouzou, Sétif, Constan-tine et Mascara.
Les thèmes des conférences varient selon les lieux et portent sur les valeurs républicaines universelles laïques, l’éducation, la liberté et la révolution sociale. Citons quelques sujets :
La Loi, Jésus ou la Révolution ?
Armée, église et propriété
Le communisme et l’anarchie
La nouvelle Internationale
Accueillie partout avec enthousiasme, elle est surnommée à Tizi Ouzou : « la grand-mère du peuple », celle qui n'avait qu'une parole. Elle dénonçait la misère, l’idéologie coloniale, la politique répressive et ethnique.
Louise décède à Marseille le 9 janvier 1905 d'une congestion pulmonaire à l'hôtel de l'Oasis.
Par son parcours, sa critique de l'opulence et de la misère, par son langage puissant, universaliste, Louise Michel nous remet dans une espérance visionnaire et poétique, toujours actuelle.
AKLI DELCI
LES INCONNUS DE LA COMMUNE
Une histoire de France - 1871 Les inconnus de la Commune, Les Amies et Amis de la Commune de Paris 1871, 2023.
QUI SONT CES PARISIENNES ET PARISIENS QUI VOULURENT « LA LIBERTÉ SANS RIVAGE » ?
Un livre, un grand et beau livre par ses dimensions qui permettent des illustrations sur double page. Un grand livre par son contenu et son titre, 1871 Les inconnus de la Commune, édité par l’association des Amies et des Amis de la Commune de Paris 1871. En couverture, une place, une barricade en construction par des femmes au foulard rouge, des hommes en blouse bleue, gardée par des soldats de la Garde nationale. Il s’agit de la place Blanche peinte par Arnaud-Durbec. Oui, on dépave, le peuple de Paris se prépare à la bataille, entend mourir dans la dignité et défendre les avancées de cette même Commune, « la liberté sans rivage » selon la formule de Jules Vallès. Regardez cette barricade, elle est parmi les dernières à caractère révolutionnaire de ce 19e siècle.
Le choix des auteurs de l’ouvrage porte sur des noms peu ou pas connus.
« La plupart de ces communard.e.s sont tombé.e.s dans l’oubli. Les élus sont connus par leurs actions, leurs interventions consignées dans le Journal officiel. Mais pour beaucoup de communard.e.s, nous ne connaissons que leur condamnation et quelquefois seulement une photo indiquant leur nom et parfois un commentaire, « incendiaire » par exemple.
Pourquoi en parler en ce moment et pas le 18 mars en souvenir de la tentative de prise des canons par les versaillais à Montmartre ou le 26 mars, jour des élections de la Commune de Paris ? Tout simplement parce que dès janvier 1871, le peuple parisien refuse la défaite et dénonce dans une manifestation les atermoiements du gouvernement. Il y aura des coups de feu, le 22 janvier, et des morts sur la place de l’Hôtel de ville. »
Revenons-en au livre. Une très belle iconographie servie par la qualité de la mise en page, des affiches dont l’affiche rouge « Au peuple de Paris », le manuscrit du Dormeur du val d’Arthur Rimbaud, des photos comme celle des canons à Montmartre, des tableaux comme L’Emeute de Daumier.
« En voici quelques traces… ».
« Il est des moments où celles et ceux que l’on ne voit jamais apparaissent au grand jour de la scène publique. C’est le temps des figures nouvelles, des leaders jusqu’alors dans l’ombre. C’est surtout le temps des anonymes, des figures éphémères, de celles et de ceux dont on ne connaît parfois que le nom, sur une fiche de police ou dans un procès-verbal de jugement. En voici quelques traces… »
Tel est l’esprit de ce livre. Et vous voyez ces inconnus, David, Varnier, Ferrat, Tisserand et même la photo d’un jeune homme dont on ne connaît pas le nom, une mention « fusillé » lors de la Semaine sanglante. Et d’autres apparaissent Gabriel Ranvier, Gustave Lefrançais proche de Bakounine, Maxime Lisbonne, directeur de théâtre, un personnage. Comme toutes et tous, enflammés par leur idéal. Des ouvriers, des artisans, des journalistes, des intellectuels. Des professions rares comme Monteur en bronze, le métier de Zéphirin Camélinat nommé directeur de la Monnaie de Paris. Des parcours étonnants.
Vous voyez aussi cette joie de l’élection du 26 mars, c’est le peuple en mouvement. Les différentes sensibilités de la Commune de Paris sont évoquées. Louise Michel ne fait pas l’objet d’une notice mais en a-t-elle besoin ? Plusieurs pages sont consacrées aux Communes de province, celle de Lyon dès septembre 1870 avec la présence de Michel Bakounine, celle de Marseille avec Crémieux, mais aussi Narbonne, Le Creusot. Le 150e anniversaire de la Commune de Paris a permis de valoriser le rôle des femmes, telles Nathalie Le Mel, Paule Minck, mais aussi celui des étrangères comme Anna Jaclard. Elles s’expriment avec vigueur dans les clubs.
Un peuple en mouvement. Savons-nous que des scientifiques comme Élisée Reclus ou Augustin Avrial s’investirent et poursuivirent les travaux après la répression ? Les artistes se regroupent dans la Fédération des artistes à l’initiative de Courbet, on y retrouve Manet, Dalou, Gill. Il en est de musiciens et de chanteuses lyriques.
Vous apprécierez aussi les réformes engagées en matière d’éducation, d’organisation des services publics avec Jules Andrieu et Francis Jourde, de respect du droit du travail avec l’intervention des chambres syndicales.
Et puis, le tocsin qui commence à sonner avec l’échec de l’offensive du 3 avril, les assassinats de Duval au Petit-Bicêtre, le Petit-Clamart aujourd’hui, ou de Flourens à Chatou. Le Comité de salut public ne pourra rien enrayer, nous connaissons la suite, la violence sauvage des troupes versaillaises, les jugements iniques, les fusillades à Satory, la déportation, les exilés, l’amnistie.
Nos amies et amis de l’association insistent à raison sur l’actualité de la Commune. Un tableau traduit bien ce mouvement, c’est celui de Steinlen, La Manifestation en fin d’ouvrage. Evidemment, la Commune n’est pas morte, l’association et cet ouvrage en sont la démonstration. Rejoignez-la !
Francis Pian
Pour acquérir l’ouvrage 1871 Les inconnus de la Commune, il faut s’adresser à l’association des Amies et des Amis de la Commune de Paris 1871, Adresse : 46 Rue des Cinq-Diamants, 75013 Paris, téléphone : 01 45 81 60 54, site :
LOUISE MICHEL, JE SUIS TOUT EN ORAGE
Louise Michel - Je suis tout en orage, Carole Trégor, Albin Michel, 2023.
Dans la biographie qu’elle consacre à Louise Michel, Carole Trébor accorde une large place à la jeunesse de l’héroïne nationale, toujours adorée ou rejetée.
Entre les quelque cinquante oeuvres romanesques, poétiques ou politiques que la révolutionnaire anarchiste et libre écrivit elle-même, ou les innombrables biographies qui lui ont été consacrées, sans compter les milliers d'articles, films, pièces de théâtre à travers le monde, comment réinventer l'écriture autour de ce mythe national que fut Louise Michel, cette Velléda ou prophétesse de l’anarchie, selon l’historienne Édith Thomas. Carole Trébor a relevé le défi, en nous entraînant d'abord dans sa propre quête face à ce monument de l'histoire universelle. Par quel bout la prendre, se demande-t-elle en préambule ? J'ai donc rencontré Louise Michel dans le ventre de sa mère. Et tout a commencé, nous confie l'autrice.
Il en résulte une oeuvre romanesque, chronologique, où l'écrivaine du XXIe siècle se glisse avec succès dans cette femme libre du XIXe, se jouant des codes entre prose et vers...
Le titre est justement emprunté à l'un d'un des poèmes de Louise Michel :
Mère, pourquoi frémir quand je te dis mon rêve ?
Le pêcheur endormi voit en songe la grève ;
Moi, je vois je ne sais quel mirage lointain
Qui se mêle à l’aurore, à la nuit, au matin.
Je suis toute en orage, et rien ne m’inquiète. (.../...)
Ces lignes ont été écrites au château de Vroncourt-la-Côte, en 1867, Louise avait alors 27 ans. Parce que oui, la future communarde est née dans un château, au bord de la Meuse et à la lisière des Vosges.
Dans la première moitié du XXe siècle, l'écrivain André Gide fit l'éloge des bâtards. Dans Les faux monnayeurs, l'un de ses héros lance :
Ne pas savoir qui est son père, c’est ça qui guérit de la peur de lui ressembler.
Cet état d'entre-deux-mondes donnait force et audace, et pas seulement aux hommes. Ainsi de Louise Michel et d'Olympes de Gouges, sa prédécesseure en révolution et féminisme.
Fille d'une servante, Louise aurait pu être une bâtarde rejetée, avec sa mère, par la famille paternelle, en un cliché mille fois reproduits. Mais Étienne et Charlotte Demahis n'étaient pas des châtelains ordinaires, ils étaient républicains, audacieux, et même féministes sans s’en vanter. Louise pris sa place parmi eux, et quelle place ! De cette massive et austère demeure s’élança ce destin de révolutionnaire, féministe, célibataire, enseignante, pédagogue innovante, écrivain, poétesse, avant-gardiste anticoloniale et même protectrice des animaux…C'est cette éducation, entre rudesse et fulgurances, tournée vers un avenir meilleur que Carole Trébor s'attache en particulier à retracer.
L’autrice a choisi d’arrêter son récit au départ de Louise Michel en Nouvelle Calédonie où elle fut déportée après la Commune de 1871.
Et c’est en annexe qu’elle évoque sa prise de conscience, si rare alors, du fait colonial, ou son compagnonnage avec le journaliste anarchiste Henri Rochefort. Devenu un antisémite affirmé lors de l’affaire Dreyfus, elle ne le renia jamais.
SYLVIE BRAIBANT
NOTE D’ÉCOUTE (CD) - LUXE COMMUNAL DUO
CD du Luxe Communal duo, en 12 titres. Créations musicales de Sylvain Neveu, chantées par Caroline Maigne-Neveu. Ce sont des chansons originales.
Le CD du Luxe Communal duo, en 12 titres inouïs (au sens premier du mot), mémorise les créations musicales de Sylvain Neveu, chantées par Caroline Maigne-Neveu. Ce sont des chansons originales. Le Luxe Communal duo nous plonge dans des instants notoires, mais aussi méconnus, des femmes et des hommes de la Commune. Les textes et thèmes sont variés. Un livret inclus dans la pochette nous éclaire sur le contenu des paroles, avec parfois, un complément sur la musique.
À l’écoute, excellent équilibre musique et voix du CD.
Commençons par le dynamisme d’Un p’tit tour de Paris : « l’idée » est lancée, qui va motiver les expressions riches d’utopie.
Pour Le 28 mai, poème de Jules Vallès, l’ambiance change. Nous passons d’une ambiance populaire chaleureuse à des temps dramatiques pour revenir à des clins d’oeil spirituels. L’essence des pétroleuses est un hommage à Eulalie Papavoine, accusée iniquement pour trois mouchoirs volés et victime du mythe bourgeois. Qui aurait imaginé une chanson pour Eulalie ? Le Luxe Communal l’a fait.
Louise, Théo et les oeillets rouges nous fait pénétrer les textes de Louise Michel et Théophile Ferré en septembre1871. Moment théâtral chanté.
La Commune et les chats de gouttière prend le parti des chats. Prétexte salivant.
Pour le bicentenaire d’André Léo, nous goûtons l’échange épistolaire entre Louis Rossel et notre écrivaine militante. Spirituel ce Au citoyen [sic] André Léo.
Un texte de Louise, sur une musique de Frantz Liszt et un poème de Pottier constituent l’ossature de Saint-Lazare, déjà ! avec un clin d’oeil à Paule Mink.
Nous retrouvons Paule Mink, journaliste censurée pour Les mouches et les araignées, en 1869. Chanson de tempérament. Le montage de chansons est axé sur le rythme du spectacle plutôt que sur la chronologie.
Une anecdote adaptée d’un récit de Paris intime en révolution,1871 de Paul Ginisty nous permet d’écouter l’épopée de La Pépette et du grand Louis.
Partageons la colère de Louise Michel, lors de la condamnation d’Auguste Vaillant, l’anar, en 1893. Ce sera La nuit de la mort de Vaillant.
Allons jusqu’à Paul Éluard avec Liberté, j’écris ton nom, pour, dans une ambiance jazz, montrer que les idées de la Commune persistent.
Le CD se termine par un cours chanté d’économie politique de 1881. La rumba de Pottier du Luxe Communal duo de 2024 est en complicité avec le « laissez-faire, laissez-passer » d’Eugène Pottier.
Ces chansons vous pourrez les retrouver, les goûter, pour notre fête de la Commune, fin septembre à la Butte-aux-cailles, à Paris.
Michel Pinglaut