La Guerre civile en France, écrite pour la Première Internationale par Karl Marx en 1871, est aujourd’hui un des textes inséparables de l’histoire de la Commune de Paris. Écrit à chaud alors que la Commune est en train d’être écrasée par les troupes de Versailles, le texte reflète ce moment crucial. En même temps, il contient des réflexions théoriques de grande importance qui seront méditées ultérieurement par les leaders et théoriciens du mouvement ouvrier. Pourtant en France, la diffusion de ce texte a été tardive, a suscité des débats et il a fallu du temps pour qu’une édition vraiment scientifique en soit publiée.
Les premières éditions françaises (1871-1872).
À la suite de sa parution à Londres en trois éditions successives (13 juin, début juillet, début août 1871), la première édition française de l’Adresse n’était parue sous forme de brochure qu’à Bruxelles en juin 1872. Mais deux traductions raccourcies avaient paru, la première du 16 juillet au 3 septembre dans L’Internationale de Bruxelles et la seconde dans L’Égalité de Genève du 30 août au 21 octobre 1871. L’ouvrage avait donné lieu aussi à des mentions dans la presse française, à la publication d’extraits ou même du texte entier dans des journaux ou dans des livres. Le Temps, dès le 18 juin, Le Moniteur Universel et Le Français le 23, avaient publié quelques extraits. Deux journaux protestants, La Renaissance (1er juillet 1871) (1) et La Revue chrétienne (en 1872), l’avaient commenté pour leurs lecteurs. La Guéronnière, publiciste connu et qui était considéré sous l’Empire comme la plume du régime impérial en avait cité des passages dans une courte brochure, L’Internationale et la guerre civile en France publiée en 1871 (2). De façon plus remarquable, Edmond Villetard, rédacteur en chef du Journal des Débats, avait, certes dans une intention hostile (3), traduit et reproduit l’ensemble du texte dans son Histoire de l’Internationale parue en 1872 (4). Après cette date, c’est le silence, rompu seulement par une édition incomplète du texte dans Le Socialiste du 5 février au 26 mars 1887. Ce silence est d’autant plus étonnant que le souvenir de la Commune était célébré annuellement par les socialistes. Mais d’après Amédée Dunois, en 1900, l’Adresse était « chez nous à peu près inconnue » . (5)
L’édition Longuet (1900).
C’est sans doute la parution d’une nouvelle édition allemande — la troisième — en 1891, pour laquelle une préface avait été demandée à Friedrich Engels, qui relança l’intérêt pour cette oeuvre. Peut-être aussi la proximité du trentième anniversaire de la Commune en fournit-elle l’occasion. G. Jacques qui réédite La Guerre civile en France en 1900, juif venu de Russie, libraire d’ouvrages de médecine au Quartier latin, s’était lancé la même année dans l’édition de livres socialistes. Parue en décembre, La Guerre civile fut le premier de ceux-ci. (6) L’édition avait été préparée par Charles Longuet, gendre de Karl Marx, communard lui-même, et qui mourra en 1903. Elle était certes intéressante, mais assez loin de répondre aux exigences d’une édition véritable. Charles Longuet avait choisi de publier un ensemble de textes qui s’imposeront dans toute édition de La Guerre Civile, l’Introduction d’Engels, placée en tête du volume, le texte de l’Adresse, elle-même, puis les deux Adresses antérieures sur la guerre franco-allemande. Mais il avait modifié le titre général de l’ouvrage en l’intitulant La Commune de Paris, choisissant selon lui-même, « un titre qui exprime mieux aujourd’hui la signification historique et théorique de l’écrit de Marx » (7). Ce changement de titre n’était pas sans conséquence car il tendait à modifier l’approche du livre pour le lecteur, porté dès lors à le considérer comme un ouvrage sur la Commune en général, alors que l’Adresse avait aussi d’autres objectifs. Dans une intention pédagogique sans doute, Longuet avait donné des titres aux quatre parties du texte :
I. La défense nationale,
II. Le 18 mars,
III. La portée historique de la Commune,
IV. La répression.
Il avait aussi supprimé de la première partie du texte plusieurs passages. Dans le premier, Marx portait de violentes attaques, à caractère surtout personnel, contre Jules Favre, Ernest Picard, Jules Ferry. Dans le second, il s’attaquait aussi, mais cette fois sous forme interrogative à Thiers, Pouyer-Quertier (ministre des Finances), Jules Ferry et Jules Simon, les soupçonnant d’avoir touché un pot-de-vin lors d’un emprunt récent. Longuet avait aussi modifié à l’occasion le texte. Au début de la première partie par exemple, il avait substitué le mot « peuple » au mot « ouvriers », pour désigner l’auteur de la révolution du 4 septembre (8). Dans la même partie, Longuet avait aussi modifié une épithète qualifiant Thiers de « gnome monstrueux » en la remplaçant par « ce gnome, monstre très délicat », utilisant pour ce faire une appellation concernant Caliban dans la Tempête de Shakespeare (9). Dans la seconde partie, Longuet avait supprimé une allusion hostile à l’épouse du général Galliffet (10). Dans des notes, d’ailleurs peu nombreuses, ajoutées au texte, Longuet précisait quelques points d’histoire. Il justifiait Marx d’avoir reproché à Thiers de pousser à la guerre contre la Prusse (11). Il commentait le terme d’« Assemblée rurale » employé par Marx en rappelant le mot lancé par Gaston Crémieux, à Bordeaux dans les tribunes de presse de la Chambre, « Majorité rurale ! honte de la France » (12). En s’appuyant sur Lissagaray, il doutait que la critique de Marx reprochant au Comité central de n’avoir pas immédiatement marché sur Versailles fût justifiée.
La Préface qu’il rédigea pour le volume portait pour moitié sur les deux premières Adresses. Il y soulignait surtout qu’un pacifisme internationaliste avait désormais remplacé chez les révolutionnaires le patriotisme guerrier antérieur. Son commentaire de La Guerre civile mettait en avant quelques aspects essentiels du texte. Reconnaissant de fait le caractère un peu hétérogène de celui-ci, Il en retenait trois aspects :
un précieux commentaire des idées exprimées ou latentes (13) de la Commune de 1871,
la défense la plus complète de ses actes
et enfin,
un modèle d’invective jaillissant comme d’une source de l’âme indignée de l’écrivain.
Pour lui, « la substance nutritive » (14) du texte se trouvait surtout dans la troisième partie qui contenait l’histoire du pouvoir centralisé en France et la caractérisation de l’Empire, dont la Commune devait être l’antithèse. L’événement de 1871 avait donné « son véritable sens à la formule équivoque, trop simpliste, en tout cas : ”dictature du prolétariat” de 1847 (15), laquelle ne signifiait pas « le despotisme de la classe ouvrière ».
Longuet avait complété le texte par diverses annexes, l’une concernait la journée du 31 octobre 1871, à laquelle il avait lui-même participé, deux autres portaient sur la mort de Flourens et de Duval, une sur les exécutions sommaires ordonnées en 1871 par le général Galliffet, qui en 1900 avait été nommé ministre de la Guerre du gouvernement Millerand au grand scandale de la plupart des socialistes, enfin une note très érudite sur les signataires des trois Adresses.
Charles Longuet avait placé en tête du volume l’Introduction d’Engels rédigée pour l’édition allemande de 1891, texte très pédagogique qui résumait l’histoire de la Commune, plus nettement même que l’Adresse, contenait quelques notations sur les tendances politiques des communards (16), étendait la réflexion de Marx sur l’État aux États-Unis (17), et soulignait que celle-ci était particulièrement utile aux Allemands qui vénèrent superstitieusement l’État. Enfin, par une formule fameuse, Engels donnait la Commune comme l’exemple de ce que pouvait être « la dictature du prolétariat ». Cependant, dans une Annexe très détaillée, Charles Longuet, témoin et acteur de la Commune, avait jugé nécessaire de rectifier les assertions d’Engels sur la composition politique des membres de la Commune, plus complexe que ne le disait Engels.
L’édition Amédée Dunois (1925).
L’édition de l’Adresse par Longuet resta la seule en France jusqu’en 1925. Mais entre-temps, Lénine avait écrit en 1917 L’État et la Révolution, publié en France en 1921, où plus de vingt pages étaient consacrées aux réflexions de Marx sur l’État dans La Guerre civile, ce qui ranima sans doute l’intérêt pour ce texte. En 1925, la librairie de L’Humanité confia à Amédée Dunois, le soin d’éditer à nouveau la Guerre civile. Venu de l’anarchisme et du syndicalisme révolutionnaire, puis communiste, porteur d’une très vaste culture socialiste, Amédée Dunois fut jusqu’en 1925 membre du secrétariat général de L’Humanité. Celui-ci choisit de conserver le texte de l’édition Longuet, ainsi que la disposition générale de la publication, mais en rétablissant les passages supprimés par ce dernier (18). Se rapprochant plus du texte original, il choisit pour titre La Guerre civile en France avec simplement pour sous-titre La Commune de Paris. Il garda les notes et les annexes de Longuet, en ajoutant simplement au texte quelques notes explicatives et en rectifiant des détails de la traduction. Il remarqua cependant que si la traduction de Longuet avait bien rendu « la véhémence et la chaleur du texte », (19) le commentaire de Longuet avait affadi la pensée de Marx, le transformant en « un opportuniste et un pacifiste » (20). Pour Amédée Dunois, c’était bien Lénine qui avait clairement discerné le sens de la pensée de Marx :
Qu’on relise dans L’État et la Révolution son commentaire de La Guerre civile : c’est plus et mieux qu’un commentaire. C’est Marx repensé par Lénine. (21)
Parce qu’elle réalisait une sorte de synthèse un peu bricolée sur le plan idéologique et aussi parce que l’édition même du texte contenait quelques défauts, l’édition d’Amédée Dunois-Longuet devait inévitablement être remplacée. Amédée Dunois avait d’ailleurs quitté le parti communiste en 1927.
L’édition des éléments du communisme (1933).
Une nouvelle édition parut en 1933 dans la collection Les éléments du communisme (22). À cette date, on commémorait le cinquantenaire de la mort de Marx, mais surtout la crise de 1929 s’approfondissait en France et, sur le plan politique, la tension était très grande entre communistes et socialistes. L’édition avait été préparée, dit le texte, par « un groupe de camarades sous la direction de Jules Rocher. » (23) En matière d’établissement du texte, le nouvel ouvrage était incontestablement supérieur au précédent, puisque les éditeurs étaient partis du texte anglais revu par Marx des trois Adresses, et que le texte de Marx avait été cette fois strictement respecté. L’ordre de présentation avait changé, les trois Adresses étant publiées par ordre chronologique, toutefois après l’Introduction d’Engels. En outre, les annexes avaient été complètement renouvelées. Les éditeurs avaient choisi de reproduire celles de la troisième édition allemande de 1891, qui comprenaient, outre deux correspondances de la presse anglaise sur la sauvage répression contre la Commune, un ensemble de lettres de Marx contemporaines de l’événement (à Kugelmann, à Liebknecht, à Frankel et Varlin), le résumé d’un discours de Marx au Conseil général le 23 mai 1871, une lettre de John Hales secrétaire du Conseil général au Times (13 juin 1871), protestant contre les mensonges de Favre sur l’Internationale et deux textes d’Engels concernant la Commune datant de mars 1886 et 1892, ainsi que quatre lettres de Marx au professeur anglais Beesly, dont trois concernaient la guerre franco-allemande, et la quatrième la première parution de La Guerre civile.
Mais le volume comprenait aussi une Préface, extrêmement offensive, signée de l’Institut Marx-Engels-Lénine. Après une présentation rapide de l’oeuvre dans son contexte historique, le texte visait à montrer que la Commune avait été défigurée par les chefs de la Deuxième Internationale. Longuet était particulièrement pris à partie et qualifié de « faussaire » (24) pour les modifications qu’il avait apportées au texte, méthodiquement rappelées, et aussi pour ses réserves sur la dictature du prolétariat. L’édition de Dunois, malgré les rectifications apportées, était également mise en cause. Enfin, la dernière partie du texte attaquait les socialistes contemporains, Blum, Compère-Morel, Déat, Montagnon, pour leur hostilité à la notion de dictature du prolétariat ou du moins l’affadissement de celle-ci (25). La « lutte pour le marxisme révolutionnaire » était un aspect de la préparation de « la classe ouvrière et [de] tous les travailleurs de France à l’assaut du capitalisme, à la réalisation du principal mot d’ordre de Marx, la dictature du prolétariat. » (26)
Cette édition, trop datée malgré ses réels mérites, était peu compatible avec l’esprit du Front populaire qui devait caractériser les années suivantes, c’est pourquoi dans une nouvelle édition publiée en 1936 (27), la préface de 1933 fut tout simplement supprimée et l’édition se limita aux textes eux-mêmes de Marx et d’Engels ainsi qu’aux Annexes de l’édition précédente. Et ce fut cette édition qui fut rééditée par la suite en 1946 et en 1952.
L’édition de 1953.
Il fallut attendre jusqu’en 1953, et le soixante-dixième anniversaire de la mort de Marx, pour qu’une nouvelle édition, la meilleure de toutes, vît le jour. Cette édition fut préparée par un collectif composé d’un germaniste, Émile Bottigelli, très bon connaisseur de l’histoire de la pensée marxiste, un angliciste, Paul Meier et un historien spécialiste de la partie centrale du XIXe siècle, Pierre Angrand (28). En effet, grâce aux travaux de l’Institut Marx-Engels-Lénine, les éditeurs purent y présenter, toute une série de textes inédits concernant les travaux préparatoires de Marx, c’est à dire les extraits de presse qu’il avait rassemblés jusqu’au 29 avril 1871, ainsi qu’un premier et un second essai de rédaction du texte (29) qui permettaient de saisir l’élaboration de la rédaction définitive. La publication étant centrée sur La Guerre civile, ils avaient mis en Annexes, la première et la seconde Adresse sur la guerre franco-allemande et l’Introduction d’Engels, ainsi qu’une Adresse jusque-là inédite en France, elle aussi rédigée par Marx et envoyée aux sections des États-Unis au début d’août 1871. Elle dénonçait l’attitude hostile à la Commune de Elihu B. Washburne, ambassadeur des États-Unis à Paris (30). En revanche, pour ne pas alourdir l’ouvrage, ils avaient supprimé les Annexes des éditions précédentes. Une Note préliminaire rappelait l’intérêt ancien de Marx pour l’histoire de France, les appréciations qu’il avait portées sur la guerre entre la France et l’Allemagne, puis la façon dont Marx avait suivi étroitement les événements de Paris en s’efforçant d’apporter son aide aux communards, même s’il avait jugé prématuré le soulèvement parisien, enfin les circonstances de la rédaction de l’Adresse. Ils présentaient enfin la façon dont ils avaient conçu l’édition de ces textes, avec une attention minutieuse aux textes originaux. Mais les auteurs ne se livraient pas à une étude fouillée du texte lui-même. Cette édition, republiée en 1972, demeure absolument essentielle pour qui veut prendre contact avec La Guerre civile. Elle permet de restituer à ce texte son caractère de document historique situé dans le temps, avec ses limites éventuelles et dans sa diversité interne. Force est de constater cependant que jusqu’ici les commentaires de La Guerre civile, bien que parfois très approfondis (31), se sont le plus souvent limités à ce que Longuet caractérisait comme la « substance nutritive » du texte, c’est-à-dire la IIIe partie, ce qui ne permet pas de saisir complètement le vrai caractère de La Guerre civile (32).
RAYMOND HUARD
Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paul-Valéry, Montpellier.
Notes
(1) R.Huard, The Civil War in France sous le feu d’un critique français, Cahiers d’Histoire de l’Institut de Recherches marxistes, n° 44, 1991, p. 59-69.
(2) Dentu, 1871, 16 p.
(3) « Ce qui est nécessaire — écrivait-il —, c’est que les honnêtes gens voient sans voile jusqu’à quel point les scélérats qui ont incendié Paris osent pousser encore aujourd’hui, l’impudence et le cynisme. », op. cit., p. 328. Il qualifiait d’ailleurs ce texte d’« abominable factum ».
(4) L’Adresse occupe les pages 328 à 384 du livre.
(5) Introduction à l’édition de 1925, p.V.
(6) Jacqueline Cahen, « Les premiers éditeurs de Marx et Engels en France (1880-1901) », Cahiers d’Histoire, revue d’histoire critique, n° 114, janvier 2011, p. 33-34.
(7) La Commune de Paris, p. V.
(8) Et à la fin de l’Introduction d’Engels, il avait remplacé l’expression « philistin social-démocrate » par « philistin allemand. »
(9) « La traduction, écrivait Longuet, a ajouté une référence littéraire que Marx, nourri de Shakespeare, fut le premier à approuver. » Comme Marx est mort en 1883, cela pourrait indiquer que Longuet aurait commencé à traduire La Guerre civile nettement avant 1900.
(10) Elle était qualifiée par Marx de femme « si célèbre par ses exhibitions éhontées dans les orgies du Second Empire. » La Guerre civile, édition 1953, p. 37.
(11) Thiers s’opposa en effet en dernière minute à la déclaration de guerre, mais c’était en contradiction avec ses prises de position antérieures, uniquement parce qu’il jugeait que l’Empire n’était pas prêt à celle-ci.
(12) La Commune de Paris, p. 14.
(13) « latentes » car « la Commune n’a pas su se définir elle-même », La Commune de Paris, p. XXI.
(14) La Commune de Paris, p. XXII.
(15) Date curieusement choisie par Longuet comme l’origine de cette formule, qui n’apparait chez Marx qu’en 1850 dans un article de la Nouvelle Gazette Rhénane.
(16) Il ne retenait cependant que les proudhoniens et les blanquistes, les deux tendances les plus caractérisées de la Commune.
(17) Engels voyait dans les États-Unis un cas d’école où, via les cartels de politiciens, « la puissance de l’État parvient à l’indépendance envers de la société ». Édition Longuet, p. 112.
(18) Amédée Dunois garda cependant la qualification de « monstre très délicat » concernant Thiers, ainsi que plusieurs modifications non nécessaires que Longuet avait apportées au texte.
(19) La Guerre civile en France, édition Dunois p. V.
(20) Ibid., p. VI.
(21) Ibid., p. VII.
(22) La Guerre civile en France (La Commune de Paris) avec Introduction d’Engels et Lettres de Marx et d’Engels sur la Commune de Paris, Les éléments du communisme, Bureau d’éditions, Paris, 148 p.
(23) La Guerre civile, op. cit., p 19. Ce nom serait-il un pseudonyme ? Toutefois Rocher est officiellement l’auteur en 1934 d’un autre ouvrage, très intéressant concernant la Commune : Lettres de communards et de militants de la Première Internationale à Marx et Engels et autres, dans les journées de la Commune de Paris en 1871, Paris, Bureau d’éditions, 1934, 64 p.
(24) Préface, p. 12.
(25) Ibid. p. 15-16.
(26) Ibid. p. 18.
(27) La Guerre civile en France, Paris Bureau d’éditions, 1936, 128 p.
(28) La Guerre civile en France 1871, édition nouvelle accompagnée des travaux préliminaires de Karl Marx, Paris, Éditions sociales,1953, 358 p.
(29) Ces textes représentent environ 210 pages du volume.
(30) Une chronologie de la période et un index détaillé concernant les personnages cités dans les textes terminaient le volume.
(31) Comme dans l’étude de Daniel Bensaid, Inventer l’inconnu. Textes et correspondances autour de la Commune. Karl Marx, Friedrich Engels, précédés de Politique de Marx, La Fabrique, 2008, 297 p.
(32) Nous avons essayé de restituer le caractère originel de La Guerre Civile dans notre article « Redécouvrir la Guerre civile en France », Revue Cause commune n° 23, 2021, p. 57- 63.